5 installations qui réveillent les ponts de Paris cet été

Ça sent déjà les JO 2024 dans la capitale ! La Communauté portuaire de Paris, Haropa Port et la Ville de Paris se sont associés cet été sur le projet “Sens dessus dessous, la Seine artistique” pour revaloriser le patrimoine en mettre en avant une série d’artistes plasticien·nes. Sous les ponts, un dialogue entre création contemporaine et patrimoine traditionnel prend vie.

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Peinture abstraite, lustres en tissu, graffitis numériques… Cet été, la capitale habille ses ponts. Parmi les créations, la plus monumentale est certainement celle de Sébastien Preschoux, qui a choisi de créer tout un ensemble d’effets cinétiques à partir de fils tendus le long de la passerelle Léopold Sédar Senghor. Plus novateur, Philippe Écharoux et son street art 2.0 twistent l’architecture traditionnelle du Pont Marie en utilisant la lumière plutôt que les bombes aérosols. De façon toute aussi poétique, Aurélie Mathigot a suspendu un ensemble de tissus et d’objets sous la passerelle Simone de Beauvoir, une manière pour elle de questionner les notions de surabondance et d’envahissement à l’ère de la crise environnementale.

Réveiller les ponts de Paris

Créateurs d’utopies, toutes ces projets apportent un regard décalé et novateur sur l’architecture parisienne. Mais l’idée essentielle de cette initiative, c’était avant tout de rendre les dessous de nos ponts moins glauques et plus avenant (bonne chance !). Le duo de créatrices ID Textile a donc suspendu un ensemble de lustres en tissu sous le pont Bir-Hakeim, pour apporter un peu de légèreté, et le peintre Amsted a choisi quant à lui de faire écho au monde marin grâce à une création de peinture abstraite que l’on peut trouver sous la passerelle Debilly.

Jusqu’au 23 septembre sur les passerelles Debilly, Léopold Sédar Senghor, Simone de Beauvoir, le pont Bir-Hakeim et le Pont Marie.