La programmation culturelle qui accompagne, cet été, les Jeux olympiques et paralympiques s’annonce incroyablement riche, diverse et inclusive.
Danse, performances, expositions d’arts plastiques, musique… Pensées comme un “continuum festif” avec les Jeux olympiques et paralympiques, les Olympiades culturelles veulent nouer un dialogue entre l’art, le sport et les valeurs olympiques comme le partage, l’universalisme, la paix ou l’inclusion, en invitant les acteur·ices culturel·les à imaginer des spectacles et des expositions.
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“Les équipes porteuses de projets, là encore dans les grandes institutions – je pense par exemple aux 13 lieux d’art de la métropole du Grand Paris réunis pour une nouvelle manifestation d’art contemporain – comme dans les structures plus petites, se sont vraiment creusées la tête”, souligne Dominique Hervieu, directrice de la Culture de Paris 2024. “Chacun a voulu créer du sens avec l’évènement sportif, trouver son idée pour faire des ‘pas de côté’ et proposer une programmation originale, parce que ce sont les Jeux et parce que c’est une fois par siècle en France.” Parmi les centaines de projets mis en place, voici une sélection d’événements à ne pas manquer pendant l’été 2024.
Arts visuels
Raphaël Zarka, Cycloïd Piazza, piazza du Centre Pompidou, jusqu’en septembre 2024
L’artiste français Raphaël Zarka installe une sculpture “skatable” sur la piazza du Centre Pompidou, praticable par les skateur·rices amateur·ices ou professionnel·les, agrémentée de gradins et d’escaliers. Comme un lieu de rencontres et de sociabilité urbaine activé par la culture du skate, dont l’artiste est un connaisseur hors pair. Cette Cycloïd Piazza est une sculpture nourrie de son intérêt pour l’architecture des skateparks, pour l’abstraction géométrique et les études scientifiques du mouvement. Un spot central de l’été parisien.
Fortuna, Mrac Occitanie, jusqu’au 22 septembre 2024
Raphaël Zarka ne se contente pas cet été de sa sculpture skatable au Centre Pompidou ; il joue aussi au commissaire, avec Clément Nouet, d’une exposition collective, réunissant des œuvres de Carl André, Nathalie du Pasquier, Bruce Nauman… Plus de 25 artistes qui proposent une réflexion sur les formes dans l’espace marqué par le skateboard : la ligne, le frottement, la courbe, l’angle droit, l’accident…
Olympisme, une histoire du monde, Palais de la Porte Dorée, jusqu’au 8 septembre 2024
Assurée par le musée national de l’Histoire de l’immigration, des historien·nes et le groupe de recherche l’Achac (Association pour la Connaissance de l’Histoire de l’Afrique Coloniale), l’exposition estivale du Palais de la Porté Dorée revisite l’histoire du monde par le prisme des Jeux olympiques. Le parcours chronologique plonge les visiteur·euses dans les coulisses des 33 olympiades, d’Athènes en 1896 à Paris en 2024, incluant celles qui ont été annulées (1916, 1940, 1944). Avec près de 600 œuvres, documents, films d’archives et photographies, l’exposition retrace notamment les luttes en faveur de l’égalité, contre le racisme et les discriminations, pour l’ouverture progressive des Jeux à toutes les nations et tous les peuples du monde en passant par l’inclusion, la parité et le droit des femmes ou encore la revendication des droits civiques et la lutte contre l’apartheid, tout comme les défis écologiques.
Des exploits, des chefs-d’œuvre, Frac Sud, Mucem, [mac], Marseille
À Marseille, le Frac Sud, le Mucem et le [mac] s’attachent, dans trois expositions distinctes, à saisir la place du sport dans les gestes des artistes contemporains. Proposé par Muriel Enjalran, directrice du Frac Sud, et curatée par le critique d’art Jean-Marc Huitorel, le projet entrelace des gestes qui traversent le champ de l’art contemporain aspiré par les mythologies sportives. D’un lieu à l’autre, des liens résonnent entre des œuvres, traversées de mille manières par ce que le sport fait à nos vies, obsédées par la perfection du geste, la volonté de puissance, le sacre et l’éclipse des idoles, la comédie du jeu. Au Frac Sud, les artistes exposent leurs visions de “l’heure de gloire” des sportif·ves à travers des pièces à la hauteur de l’enjeu. Aux heures de gloire, s’associent les fétiches qu’abrite le Mucem, dans son expo Trophées et reliques : où s’exposent, tels des trophées, des ballons et des raquettes, des gants de boxe et des skates, comme les traces de légendes populaires, tous mêlés à des objets investis par les artistes eux-mêmes (les ballons déformés de Fabrice Hyber et de Laurent Perbos…). Une mythologie investie aussi par la peinture, comme l’illustre l’exposition du [mac], Tableaux d’une exposition, électrisée par les toiles de Nina Childress (Goldengirl, magnétique), Guillaume Pinard (Michael), Pascal Rivet (Les Géants), Jérémie Setton (Gymnaste), Johanna Cartier (Droit au but).
L’Olympisme, une invention moderne, un héritage antique, musée du Louvre, jusqu’au 16 septembre
Le département des antiquités étrusques, grecques et romaines du Louvre, en partenariat avec l’École française d’Athènes, met en lumière les œuvres qui ont influencé Coubertin, parmi lesquelles des chefs-d’œuvre issus des fouilles archéologiques de Marathon ou d’Olympie. Grâce à un prêt exceptionnel de la Fondation Stavros Niarchos (SNF), le Louvre expose la première coupe olympique, dite “coupe Bréal” : conçue par l’universitaire Michel Bréal, elle fut créée par un orfèvre français pour le vainqueur de la première course de Marathon, inventée pour les JO modernes. L’exposition montre comment, au nom du sport, l’alliance des disciplines scientifiques que sont la philologie, l’histoire, l’histoire de l’art et l’archéologie a réussi à créer cet événement sportif mondial.
La Métropolitaine, divers lieux d’exposition en Île-de-France
Le territoire métropolitain et son réseau de lieux d’art se mobilisent à l’occasion
des Jeux avec une manifestation portée par la Métropole et l’association TRAM, qui associe 13 lieux engagés dans la diffusion de l’art contemporain en Île-de-France. Ensemble, ils livreront un récit commun lié par la création d’une œuvre nomade de Maxime Rossi. À plus long terme, l’enjeu est de poser les bases d’une manifestation internationale qui pourrait ensuite devenir récurrente sur le territoire, ce qui en ferait ainsi un héritage culturel important des Jeux. Pour la commissaire Vittoria Matarrese, “cet opéra sensoriel, voire synesthésique, vise à créer un espace d’échanges où les spectateurs et spectatrices peuvent contribuer à la construction collective d’un récit. Il offre une approche sensible aux réflexions sur la capacité à établir de nouveaux liens narratifs, où l’environnement sonore, les décors et objets, les costumes et lumières, sont élaborés afin de créer une expérience dépaysante et immersive”.
Dans plusieurs lieux d’exposition : manufacture et musée national de Sèvres ; La Terrasse – espace d’art de Nanterre ; Hangar Y, Meudon ; La Galerie, centre d’Art contemporain de Noisy-le-Sec ; Maison Populaire, Montreuil ; Les Ateliers Médicis, Clichy-sous-Bois ; Frac Île-de-France, Paris ; Mains d’Œuvres, Saint-Ouen ; Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, Ivry-sur-Seine ; Mac Val – musée d’Art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine ; Maison d’art Bernard Anthonioz – la MABA, Nogent- sur-Marne ; Le Générateur, Gentilly ; Cité internationale des arts, Paris.
La Ruée vers l’or, parc de loisirs, Lafayette Anticipations, jusqu’au 1er septembre 2024 et aux Ateliers Médicis : jusqu’au 28 juillet 2024
Soixante lycéen·nes de Clichy-sous-Bois, accompagné·es par l’artiste Neïl Beloufa, ont imaginé un nouveau type de parc de loisirs abritant une quarantaine d’attractions. Leur exposition, La Ruée vers l’or, consacre des années de travail tout au long d’un projet artistique et éducatif porté par Lafayette Anticipations, les Ateliers Médicis et le studio ebb.global. Parmi les attractions, on pourra essayer un « rodéo olympique » qui invite à faire virtuellement du “wheeling” (un “levée de roue” ou une “roue arrière”) sur une moto, un baby-foot revisité (un « borne dribbling »), avec des gradins en rotation autour du terrain, une « flemme olympique », où des joueur·euses s’affrontent sur un tapis de course en répondant à une série de quizz et de mini-jeux sur tablette numérique, un « Baby Ninja Warrior », installation sportive s’inspirant d’une émission de télévision japonaise….
Vieilles coques et jeunes récifs, Frac Île-de-France, jusqu’au 21 juillet
L’exposition du Frac Île-de-France au titre mystérieux, curatée par Céline Poulin et Alicia Reymond, explore la question du corps des sportif·ves, et des injonctions de performativité dont il est l’objet. Un corps perçu comme “une enveloppe vouée à l’entropie, potentiellement concurrencée par de beaux coraux venant la remplacer ou au contraire la ranimer”. La science-fiction s’est souvent emparée de ces sujets, inventant des mutations improbables des corps performants, voire cyborg. La manière dont les œuvres sont exposées emprunte ses fondements à la théorie de la fiction-panier de l’écrivaine américaine Ursula K. Le Guin, qui construit des récits d’assemblages, d’appuis, de supports, d’articulations, de décalages, de déséquilibres et de tensions. D’Eglė Budvytytė à Tracey Moffatt, de Nina Canell à Garance Früh, de Ceylan Öztrük à Eden Tinto Collins, de Jeanne Vicerial à Laure Vigna…, les artistes imaginent des formes et des rituels qui pensent l’amélioration de la compétitivité dans le sport, mais aussi, plus généralement, dans toutes les sphères qui participent du système-monde.
Il était une fois les stades, Cité de l’architecture et du patrimoine, jusqu’au 16 septembre
Quoi de mieux que le stade pour incarner l’idée des Jeux olympiques ! Unité de longueur dans la Grèce antique, le stade (ou stadion) est rapidement assimilé à un vaste espace vide, partiellement ou entièrement doté, sur son pourtour, de gradins ou de tribunes. Il peut revêtir une pluralité de formes architecturales, du stade communal aux grandes arènes sportives. L’essor des pratiques sportives de masse au XXe siècle transforme le stade en un équipement public majeur, au point d’en faire un monument, un édifice de spectacles. Son importance dans l’imaginaire collectif invite à en comprendre l’histoire, mais aussi la dimension patrimoniale. Pensée en séquences, l’exposition aborde le stade sous ces trois aspects : la démocratisation, la performance et la mondialisation.
Les MAC VALympiques, Le MAC VAL, jusqu’au 22 septembre
Dans le cadre de La Métropolitaine, coordonnée par TRAM, le MAC VAL met en place une programmation protéiforme, Les MAC VALympiques, composée d’expositions, de projets d’arts visuels et pluridisciplinaires autour du sport, et intègre au sein des événements nationaux ou temps forts de cette période, des actions artistiques liées au sport ou aux valeurs de l’olympisme, comme le mouvement, le corps, le trophée ou la compétition. Le Crédac, centre d’art contemporain d’Ivry-sur-Seine et le MAC VAL s’associent afin de porter le projet commun Tripple dribble de l’artiste Julia Borderie (sous forme d’ateliers, performances, vidéo et expositions), mené, avec les équipes des US Basket, alternativement à Ivry-sur-Seine et Vitry-sur-Seine. Une estampe originale est également produite par l’artiste Carole Benzaken et intègre la collection des œuvres du MAC VAL.
Photographie
Les Jeux de Raymond Depardon, Frac Bretagne, Rennes, jusqu’au 5 janvier 2025
Rassemblant 165 photographies, prises au cours de 6 Olympiades qu’il a couvertes entre 1964 et 1980, le Frac Bretagne rappelle combien Raymond Depardon fut un témoin fidèle, sensible, et toujours un peu décalé, du sport. On y identifie aussi son attention de reporter aux événements politiques ou aux scènes de la vie quotidienne, de l’agence Gama à l’agence Magnum Photos. De Tokyo à Mexico, de Munich à Montréal, Depardon sait qu’il n’était pas toujours au bon endroit, mais que cela ne l’empêchait de prendre de bonnes photos, qui excèdent le seul exploit sportif. Huit de ses photos sont aussi accrochées dans les rues de Paris cet été.
Le Sport à l’épreuve, Rencontres de la photographie d’Arles, du 1er juillet au 29 septembre 2024
Le Sport à l’épreuve lève le voile sur les vastes collections photographiques du Musée olympique et du musée Photo-Elysée à Lausanne centrées sur le sport et les Jeux olympiques en particulier. L’exposition rappelle que tous les grands événements sportifs du XXe siècle ont été accompagnés d’images. Avec l’essor de la photographie amateur à la fin du XIXe siècle, qui coïncide avec les premiers Jeux olympiques modernes en 1896, la photographie et le sport ont évolué de concert. La visibilité donnée aux manifestations sportives passe nécessairement par l’image.
Danse, performance
Hip Hop 360, Théâtre du Châtelet, du 4 au 21 juillet 2024
François Gautret adapte sur scène Hip Hop 360, son exposition-événement présentée à la Philharmonie de Paris en 2022. Conçu comme une frise chronologique des 50 ans du hip-hop, le spectacle célèbre les grands moments des cultures et sports urbains, des rues du Bronx aux Jeux olympiques. La scénographie, inspirée de scènes cultes de films, donne vie à un univers sensoriel et immersif, transportant le public dans les cultures urbaines passées et contemporaines.
Möbius Morphosis : Rachid Ouramdane, JB Dunckel, Compagnie XY,Théâtre national de Chaillot, Ballet de l’Opéra national de Lyon, Radio France, du 16 au 18 juillet
Rachid Ouramdane, directeur de Chaillot – Théâtre national de la Danse et la Compagnie XY proposent une nouvelle création, dans le sillage de Möbius, leur première collaboration. Un spectacle en l’honneur des valeurs olympiques : l’excellence, l’amitié et le respect, en réunissant 35 acrobates de la Compagnie XY, 27 danseur·ses du Ballet de l’Opéra de Lyon, ainsi que 30 à 50 enfants de la Maîtrise de Radio France. Le cofondateur du groupe de pop AIR, Jean-Benoît Dunckel, compose la partition musicale de ce spectacle monumental. Möbius Morphosis est inspiré par le phénomène de murmurations – ce regroupement auto-organisé de milliers d’oiseaux ou de poissons – propre à la nature.
Apaches, Opéra national de Paris, le 20 juillet 2024
Créée par le chorégraphe Saïdo Lehlouh, codirecteur du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Apaches est une performance chorégraphique éphémère qui réunit sur la scène du Palais Garnier trente danseur·ses hip-hop et trente danseur·ses du ballet de l’Opéra national de Paris pour un moment de danse instinctif et virtuose.
Jeux poétiques de Paris, Paris Université Club, Théâtre de la Ville et Ville de Paris, le 7 septembre 2024
La Ville de Paris propose à un club sportif centenaire, le Paris Université Club (PUC), et au Théâtre de la Ville d’habiller la Ville Lumière de poésie avec un programme fédérateur, populaire et surprenant. Placé sous l’égide de l’écrivain et poète Alain Mabanckou et de Marie-José Perec, ce surgissement de la poésie dans la ville s’échelonne de mai à septembre 2024 : concours de slogans poétiques, studio de diffusion à la tour Eiffel, panneaux d’expression disséminés dans Paris, consultations poétiques… Un grand bouquet final clôturera l’été sous la forme d’un marathon poétique proposé place du Châtelet, le samedi 7 septembre. Trente auteur·ices californien·nes et francophones se relaieront sur un ring pendant douze heures de lectures-performances. Vingt poète·esses francilien·es les accompagneront, disséminé·es dans le Théâtre de la Ville.
Crowd Out , Opéra Bastille de Paris, le 1er juillet 2024
L’Opéra Bastille présente Crowd Out, une grande chorale qui réunit 1000 choristes amateur·ices sur scène, dans la grande salle de l’Opéra Bastille, sous la direction musicale de Fayçal Karoui et dans une mise en espace et mouvement de Dimitri Chamblas. Les choristes seront issu·es des programmes d’éducation artistique et culturelle de l’Académie , ainsi que de chorales d’entreprises.
Festival Paris l’été, lycée Jacques-Decour, Paris et Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique, Paris, du 3 juillet au 16 juillet 2024
Le projet Podium, chorégraphié par Olivier Dubois, s’imposera comme le cœur battant du festival, embarquant dans sa course plus de 60 sportives et sportifs. Trois sports olympiques choisis pour leur théâtralité seront mis à l’honneur : l’escrime, la gymnastique rythmique et la lutte gréco-romaine… La “Battle of Styles” de Carmen Mehnert et Anne Schmidt verra aussi s’affronter des danseurs et danseuses classiques, contemporain·es, de breakdance ou encore des circassien·nes et finira, dans le grand auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique, l’édition 2024 de Paris l’été.
“Commun”, Centre National pour la Création Adaptée, Morlaix, jusqu’au 15 octobre 2024
Cette édition 2024 des Jeux olympiques et paralympiques a pour ambition d’être un accélérateur pour l’accessibilité et un moteur pour la participation des personnes en situation de handicap. Autour de cette ambition, le CNCA à imaginé un temps fort, “Commun”, et présentera à un large public des formes artistiques emblématiques sur les esthétiques inclusives.
Cabaret Fantasma Circus Erotica, Folies Bergère, du 18 juillet au 17 août 2024
Cabaret érotique, subversif et extravagant créé par Savary & Zaffuto, Fantasma Circus Erotica brouillent et mélangent les genres, dans la tradition consacrée du cabaret burlesque. Entre performance, strip-tease, cirque, danse et comédie, Fantasma propose une ode aux désirs sous toutes leurs formes. Un cirque grisant.
Musique
Rock en Seine, Parc de Saint-Cloud, du 21 au 25 août 2024
À quelques jours du coup d’envoi des Jeux paralympiques, la 20e édition du festival Rock en Seine accueillera la Flamme paralympique et proposera une programmation exceptionnelle à cette occasion. Le festival sera le lieu d’une rencontre éclatante, dynamique et historique entre deux flammes : celle universelle du paralympisme, et celle, unique, de l’enthousiasme que Rock en Seine porte depuis de nombreuses années. Les liens entre l’art, la musique et le sport, mais aussi leurs valeurs communes comme l’excellence, le dépassement de soi, l’inclusion, la diversité ou encore l’universalisme seront célébrés au travers d’un programme foisonnant imaginé pour l’occasion : exposition, concerts, démonstrations de sports, rencontres et débats, animations…
Tous les événements sont présentés sur le site de l’Olympiade culturelle.
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