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Arts & Scènes
En clôture du festival d’Avignon, Mathilde Monnier et Rébecca Chaillon se réapproprient leurs corps stigmatisés par la violence ; Tiago Rodrigues et Patricia Allio s’emparent des récits politiques de militant·es altruistes. La fin rêvée d’une édition réussie, marquée par la danse et l’expérimentation. En coulisses, le directeur dévoile des pistes pour l’an prochain…
![[Avignon 2023] Corps magnifiés, paroles libérées](https://lesinrocks.web-staging.com/wp-content/thumbnails/uploads/2023/07/Black-lights.-c-M.-Coudrais-t-850x540.jpg)
Le rendez-vous de la création théâtrale émergente porte un nom : le festival Impatience. Chaque année, tradition oblige, le·a lauréat·e obtient le privilège de performer sur les planches avignonnaises. Prix du Jury de l’édition 2022, Arthur Amard, Rémi Fortin, Simon Gauchet et Blanche Ripoche signent une performance poétique à l’humour ravageur.
La première édition du Salon d’été investit le temps d’un week-end la Maison Louis Carré et ses jardins. Au programme, une exposition collective qui réunit les artistes sélectionné·es par les lieux emblématiques de la jeune scène parisienne mais aussi des performances et des DJ sets.
L’artiste bretonne Patricia Allio s’empare de la crise des migrant·es, avec une série de témoignages et une mise en scène dépouillée. Un théâtre à la lisière de l’agora citoyenne, qui prend alors une dimension européenne.
Théâtre, danse, poésie, musique : le spectacle vivant brille de tous ses feux au Festival d’Avignon. Présentée en plein air, de nuit, la nouvelle création de la chorégraphe franco-suisse Maud Blandel, “L’Œil nu”, apparaît l’une des pièces les plus étincelantes vues durant la première moitié de l’édition 2023.
À partir d’une exploration synesthétique du sel, son histoire et ses enjeux redoublés face à l’exploitation industrielle et touristique du littoral, l’artiste et parfumeur convie à décentrer la perception visuelle. Dans le cadre de Mondes Nouveaux, le programme de commandes artistique, son exposition “SAULAVY”, déclinée sur deux sites historiques de La Rochelle, est un appel à la mobilisation de tous les sens contre la rationalisation du vivant.
Dernières lumières sur un festival qui ne sait pas (trop) sur quel pied danser.
La compagnie Les Louves à minuit s’empare de l’héritage d’Anne Sylvestre et dresse le portrait authentique d’une militante artiste. Plus qu’un manifeste, “La vie en vrai “est un questionnement intime sur ce qui relie deux générations d’artistes.
Mohamed El Khatib, Gaia Saitta & Giorgio Barberio Corsetti, Dieudonné Niangouna, Joël Maillard.. Voici notre sélection de spectacles à voir cette semaine.
Dans la pénombre de la forteresse de Salses, la vidéaste déploie deux écrans monumentaux où dialoguent reptiles et chauves-souris. Conçue avec le soutien du programme Mondes Nouveaux, l’exposition “SOL” est une invitation onirique au plus proche des perceptions de ces animaux mal-aimés.
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Lisa Yuskavage, peintre new-yorkaise phare des années 1990, a toujours été auréolée d’un parfum de scandale. Son système de représentation relit l’histoire de l’art à partir de personnages récurrents, les “bad babies”, des jeunes filles ultra sexuelles qui conjuguent au féminin le voyeurisme de la peinture classique. La galerie David Zwirner accueille enfin sa toute première présentation en France, autour du thème de l’atelier d’artiste.
“Black Lights” voit Mathilde Monnier mettre en scène dix scénarios de la série “H24”. Rencontre entre la chorégraphe et l’une des autrices, Lola Lafon.
Dans “Clashes Licking”, l’artiste multidisciplinaire Catol Teixeira déroule une partition hybride loin des clichés et se lance dans une exploration intime et politique de l’identité.
La première exposition solo de la jeune peintre diplômée plonge dans les eaux troubles et ambiguës du rêve et de la communication non verbale. Les affects deviennent une matière, les images un langage et l’adelphité un principe de création.