Le “Petit Nicolas” a perdu ce jeudi son deuxième père, Jean-Jacques Sempé, après la disparition de René Goscinny en 1977.
Le dessinateur français Jean-Jacques Sempé, populaire dans le monde entier, est mort “paisiblement” ce jeudi à l’âge de 89 ans, “dans sa résidence de vacances, entouré de sa femme et de ses amis proches”, a annoncé son épouse, Martine Gossieaux Sempé, à l’AFP.
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Plein d’humour et de poésie, artiste discret au trait subtil, il était célèbre pour ses illustrations des aventures du “Petit Nicolas”, créé en 1960, mais aussi pour ses dessins de presse humoristiques. Il détient en effet le record de couvertures dessinées pour le New Yorker – une centaine – , et avait sa page dans Paris Match.
De nombreux hommages
L’annonce de sa mort a suscité de nombreux hommages en France, mais aussi dans le monde entier. Joann Sfar, auteur du Chat du Rabbin, a écrit : “Sempé est mort. C’est la première fois que j’ai la certitude qu’un Dieu est au ciel.” Pour le New York Times, les œuvres de Sempé sont comme “des histoires intemporelles et sans paroles, des sortes de haïkus picturaux, les fantaisies cocasses d’un illustrateur qui n’a fréquenté aucune école d’art mais qui, pendant un demi-siècle sur sa planche à dessin, a troqué les réalités mesquines de la vie pour un monde mythique d’écoliers espiègles, de rêveurs éveillés, de voisins curieux, de vacanciers et d’amoureux transis”. Le dernier dessin de Sempé, paru début août dans Paris Match, représentait un peintre au travail, avec la légende : “Pense à ne pas m’oublier”.
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