La Corvée, espace solidaire et culturel, propose de s’immerger dans l’univers de la jeune créatrice Tamaya Sapey-Triomphe à l’occasion d’une exposition qui se tient jusqu’au 30 septembre.
À l’époque heureuse où j’avais bâti mon nid tout en haut du grand palais de l’immense royaume, ou la première exposition personnelle de la jeune artiste Tamaya Sapey-Triomphe, prend ses quartiers le temps de quelques semaines à La Corvée, dans le 18e arrondissement de Paris. Elle y présente, depuis son inauguration le jeudi 8 septembre dernier, une série de douze grands formats architecturaux colorés, dans une scénographie tout en carton, infinie, faite d’espaces décuplés et de mises en abîme.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
On la recevait aux Inrockuptibles en mai de l’année dernière pour une interview “First Class”, dans laquelle elle nous confiait “dessiner tout le temps”. À 28 ans, cette ancienne diplômée d’architecture explore un ensemble de médiums, allant des fresques aux tricots en passant par des dessins sur carton. Matériau privilégié, selon l’artiste, puisque “le carton, c’est ce qui est à portée de main“ et permet de “porter un message”.
Un univers poétique
Celle qui avait déjà transformé le studio de Myd à Radio Nova en château fort – rebaptisé pour l’occasion le “formydable studio” – s’est donc lancée dans un nouveau projet ambitieux : rendre hommage, à sa manière, au fabuleux film d’animation Le Roi et l’Oiseau, qui aura touché plusieurs générations d’enfants et de grands enfants. Ainsi, elle fait cohabiter, à taille humaine, châteaux forts, cités modernes d’après-guerre et éléments propres aux paysages urbains contemporains. Au cœur de cette immensité imaginaire, Tamaya Sapey-Triomphe bâtit son propre “nid”, son refuge.
Rendez-vous jusqu’au 30 septembre à La Corvée au 36, boulevard Ney, 18e., Paris. Du lundi au samedi.
{"type":"Banniere-Basse"}