ARCHIVES DE Février 2012
Articles du 21 Février 2012
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Le collectif AClefeu (Association collectif liberté, égalité, fraternité, ensemble, unis), né au lendemain des révoltes urbaines de l’automne 2005, a investi l’hôtel particulier Chalon-Luxembourg, dans le IVe arrondissement de Paris, pour y établir un Ministère de la crise des banlieues et interpeller les candidats à l’élection présidentielle.
C’est un François Bayrou sentimental et attaché à sa famille que l’on a découvert lundi 21 février dans l’émission "Parole de candidat" sur TF1. Le candidat du Modem a tour à tour évoqué ses enfants, petits-enfants, sa mère, son gendre, sa jeunesse à la ferme… Un bel exercice de storytelling d’après Arrêt sur image qui en a constitué un montage.
Un adolescent, filmeur compulsif, chronique sans en avoir l’air l’histoire de sa bande de copains, gratifiés du jour au lendemain de superpouvoirs.
Ca commence comme un film de gangsters des années 30, à mi-chemin entre la série B et le cinéma expérimental. Des coups de feu aveuglants déferlent et rythment le montage.
La maison d’Ulysse, chef de gang, est cernée. Ses hommes l’attendent chez lui. Parmi eux, un jeune homme bâillonné : au premier abord un otage, en vérité le fils du maître des lieux. Pourquoi son père tarde-t-il à venir ?
Il fait finalement son entrée accompagné d’une mystérieuse noyée. L’histoire d’Ulysse, souviens-toi ! est, référence mythologique à l’appui, celle d’un éternel retour et de retrouvailles impossibles entre un père hors la loi et sa famille qu’il a enchaînée, aliénée à son absence et à son souvenir.L’épouse d’Ulysse (la lumineuse Isabella Rossellini) reste enfermée dans sa chambre avec son père nu, enchaîné à son lit.
Peuplé de figures (plus que de personnages), de visions et d’oripeaux fictionnels, le terrain de cette dévastation familiale n’est pas immédiatement identifiable.
Apparaissent d’abord, confusément, les conséquences formelles de cette désertion paternelle : ses traces psychiques, ses dérivés inconscients, oniriques et mythiques qui se sont accumulés comme de la poussière dans cette maison, jusqu’à la hanter.
La mémoire y a imprimé plusieurs couches de légendes. Il faudra donc faire le ménage dans ce trop-plein bouillonnant pour ne garder, au final, que les pièces maîtresses.
C’est à coups d’images-électrochocs (chaise électrique aidant) et de disparitions progressives que le film, en transe, dévoile sa vérité nue.
La traversée de ce shock corridor mental est en partie exaltante mais aussi épuisante : les limites du film, et peut-être plus généralement du cinéma de Maddin, se font ressentir quand le tourbillon formel et la patine vintage de ses images prennent le dessus sur l’exploration architecturale, jusqu’à l’asphyxie.
Ce vernis se décolle tout de même grâce à la parole, et l’émotion jaillit réellement quand, après maintes circonvolutions, la mère et le fils redisposent le décor d’origine du salon, à la demande du père fantôme.
La scène est la plus belle du film car, sans artifice, elle touche au plus près de la croyance du cinéaste canadien en un pouvoir incantatoire et résurrectionnel du cinéma.
Une croyance que revendique aussi le projet de Maddin intitulé “Spiritismes”, qui débute le jour de la sortie du film, dans le cadre du Nouveau Festival au Centre Pompidou.
Il tournera devant le public dix-sept courts métrages à partir de scripts non réalisés de grands cinéastes, dont Hitchcock, Mizoguchi, von Stroheim. Avant chaque tournage (avec des acteurs mis en état de transe), les esprits des films fantômes seront convoqués. Alfred, Kenji, Erich, serez-vous là ?
Un film corseté que Glenn Close ne sauve pas de l’ennui.
Portraits de ruminants en futurs steaks : un pur trip en compagnie des vaches.
La déchéance sociale d’un petit patron étranglé par les banques.
L’Otan a présenté ses excuses après la mobilisation violente de milliers d’Afghans devant la base militaire américaine de Bagram, ce mardi 21 février. Les manifestants accusaient les soldats étrangers d’avoir détruit des exemplaires du Coran.
Avec un premier album féerique et audacieux, la jeune Anglaise
Beth Jeans Houghton élargit au maximum les frontières du folk
en visant les étoiles. Hollywood lui tend déjà les bras.
Dans cette paire de desert bootsCar, par leur simplicité et leur authenticité,les desert boots sont les seules pompes à pouvoir assumer un imprimé aussi fort que le léopard sans devenir complètement grotesques. Dans la rencontre entre l’archiluxe et le plutôt cheapIl y a en effet quelque chose de jouissif à faire tomber les barrières stylistiques […]
A lire sur Brain Magazine
Les mots sont des actes. Dans une excitation subite et contraire à ses anciennes croyances, Sarkozy nous propose des référendums à répétition, si par imprévu il se maintenait au pouvoir. Référendums : tous les autres candidats s’en moquent, sauf Marine Le Pen qui voit là l’occasion de rétablir la peine de mort et de virer […]
Le grand retour des années 90 continue : la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Critique.
Portraits d’acteurs de la génération Y.
Dominique Strauss Kahn a été placé en garde à vue ce matin à Lille, dans le cadre de l’affaire du Carlton – du nom de cet hôtel luxueux où avaient lieu des "parties fines" avec des prostituées. Il pourrait être mis en examen pour complicité de proxénétisme et abus de biens sociaux. Retour sur l’affaire.
Évreux se prépare à l’édition 2012 de son festival rock. Celui-ci dévoile les premiers noms d’une programmation déjà sexy.
Réalisé par Wolf Haley, premier extrait de la OF Tape Vol 2 du collectif.
L’artiste malaisienne Hong Yi a peint un impressionnant portrait, avec pour seul pinceau sa tasse de café. Une performance rythmée par la musique assez atroce du musicien taïwanais Jay Chou. La performance a duré douze heures.
Vu dans le n°2552 de Minute
Sensible à la révolte après
des années de galère
dans les rues londoniennes,
la rappeuse Speech Debelle
balance un grand disque de
hip-hop inspiré des émeutes
urbaines de 2011. Explosif : rencontre et écoute.
A travers un livre qui rassemble 600 couvertures depuis 1945, le magazine témoigne des mutations de la mode, et donc du regard et de la place des femmes.