ARCHIVES DE Juin 2007
Articles du 30 Juin 2007
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Le somptueux album de Findlay Brown, ancienne gouape et doux illuminé au psychédélisme contagieux. Le somptueux album de Findlay Brown, ancienne gouape et doux illuminé au psychédélisme contagieux.
Une musique aqueuse et abyssale. Pas gai mais sublime.
Même le grand Miles Davis, son éphémère époux, n’a pu dompter Betty Davis, la trouvant “trop jeune et sauvage” pour lui.
Good Old Bill, la ballade aérienne qui ouvre ce premier album, ne parvient pas à contenir plus d’une minute trente l’impatience fébrile de ces jeunes élèves assidus des cours d’histoire de l’art-rock (des Talking Heads aux Futureheads).
Le joueur de n’goni Bassekou Kouyate est le maître incontestable de cet instrument pluriséculaire dont il a appris à jouer auprès de son grand-père, le légendaire Bazoumana “Vieux Lion” Sissoko.
Parler de retour tiendrait en l’occurrence de l’euphémisme pur.
Cette année, le danger vient du Nord, d’un Canada hostile, réputé pour ses bûcherons mal équarris et son climat sans pitié.
Freluquettes et ravissantes, les chansons d’un américain romantique.
D’énormes bombes à danser aux composants punk, techno, pop et funk. Un vrai carnage pour les dance-floors.
Les protégés des Neptunes, The Clipse, rivalisent avec leurs maîtres – mais avec leur aide.
Brandon Bethancourt, 22 ans, quitte son Nouveau-Mexique natal pour l’Alaska.
Une musique aérienne et fantomatique, à la douce mélancolie.
Un ancien furieux du hardcore devient barde.
Dans la même gamme de couleurs chatoyantes et de musiques organiques que le superbe volume consacré à l’Orchestra Baobab paru en 2006, le DJ Greg Villanova publie une nouvelle pépite à rendre fous les amateurs d’afro-beat, d’afro-funk et d’afro-pop.
Rencontrer J Mascis est un rêve de gosse : dans les années 80, ce grand chevelu tout maigre avait les allures dont rêvait n’importe quel kid fan d’indie-rock, de Sonic Youth, de My Bloody Valentine – cheveux longs et noirs couvrant le visage, chemise débraillée, attitude de slacker total et, surtout, une manière de faire vibrer sa guitare comme personne d’autre.
Après les funks salaces de Chromeo ou les hymnes tapageurs de MSTRKRFT, le Canada continue de répandre un réjouissant mauvais esprit sur les dance-floors – en synthétisant les deux – non pour nous déplaire.
Fondé en 1998 par Richie Hawtin, alias Plastikman ou Fuse, le label canadien Minus (aujourd’hui basé à Berlin) est devenu un des bastions mondiaux de la techno minimale et cérébrale.
Qui eût cru qu’on s’exciterait un jour sur une basse slappée ? Cette horrible façon de torturer ses cordes renvoyait jusque-là aux pires heures du jazz-rock et de Level 42.
Dans la jungle des albums mixés qui déboulent chaque semaine, ce mix signé d’un fidèle du label Kompakt de Cologne se fait sublime voyage aux confins de l’irréel, détournant les canons de la dance pour une tonalité souvent mélancolique.
Issu d’un mélange instrumental, lent et hypnotique entre le hip-hop, la techno, le dub jamaïcain et les bruits urbains du sud de Londres, le dub step est en pleine explosion.
Le producteur de techno américain Matthew Dear ne cache plus son admiration pour la cold wave et le funk blanc : une fascinante dérive sur les terres de l’indie-rock.
En bons petits Londoniens, les quatre garnements de Blondelle ont très vite adopté la panoplie complète du parfait Doherty en herbe : slim taille 34, coiffures savamment négligées et Ray-Ban vintage de rigueur.
Lindstrøm tétait encore le sein de sa mère lorsque Donna Summer chantait I Feel Love.
Revenu d’entre les morts après un accident de moto en 2004, Marc Almond sort son premier nouvel album depuis Heart on Snow (2003).
Les Beastie Boys ne font rien comme les autres.
Dans la pop française, où il est si facile d’interpréter la nonchalance comme de la désinvolture, la distance comme du cynisme, la finesse comme du chichitage, l’intelligence comme de la frime et le dandysme comme du snobisme, Thierry Stremler doit se sentir seul – demandez à Biolay ou Chamfort… Et pourtant : de Seb Martel à Boogaerts, d’Albin de la Simone à Vincent Ségal (tous présents ici, pas un hasard), ils sont une poignée à refuser cette fatalité du bas et du mou, tentant de tirer cette pauvre vieille pop d’ici vers le haut.
A trop regarder dans la même direction, à toujours scruter l’Angleterre et les Etats-Unis, la France pourrait finir par oublier que les mélodies et guitares pop ne sont pas les trésors du seul hémisphère nord.
Sauvageonnes et délicates, les chansons traîtres d’une bordelaise.
L’erreur serait de prendre ces Dindes pour des pintades.
Jusqu’à récemment, c’est surtout en tant que surfeur que Farryl Purkiss avait représenté son pays (l’Afrique du Sud).
A ses débuts, le post-rock fut un fantastique ticket d’évasion pour une génération entière de musiciens engoncés dans le rock, l’electronica, la techno ou même le jazz.
Hadouken!, Does It Offend You Yeah?, Metronomy, Shit Disco, Klaxons ou New Young Pony Club… Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’indie-rock anglais a pris de sacrées couleurs, badigeonnant au fluo rieur et braillard ce qui, hier, était si gris et timoré.
Un disque d’inédits ressucite Nick Drake en créateur souverain.
Des trésors cachés du cosmic-disco enfin réédités en CD.
D’aucuns le surnomment “le Jack Kerouac de la techno”.
Hadouken!, Does It Offend You Yeah?, Metronomy, Shit Disco, Klaxons ou New Young Pony Club… Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’indie-rock anglais a pris de sacrées couleurs, badigeonnant au fluo rieur et braillard ce qui, hier, était si gris et timoré.
D’empressés tympans auront tôt fait de classer Two, le second album du Dust Sucker, sous une étiquette electro hype futile.
Music for Dreams… Rien que le nom de son label fait déjà rêver.
Un album de house explosif et hédoniste par deux échappés du groupe de pop psyché Simian.
Il existe deux façons d’offrir à des chansons chenues un nouveau tourde piste : en les lançant sur une piste de marathon (au risque, le dernier album de Patti Smith en témoigne, de leur faire cracher ce qu’il leur reste de poumons) ou en les invitant sur une piste de danse.
Sur son précédent disque, on avait reproché à la Suédoise
Anna Ternheim, aperçue sur nos terres notamment lors
d’une collaboration avec Autour De Lucie, de trop souvent nicher son courroux dans un emballage lisse, un gentil packaging.
Après un premier album au titre assez sublime (Your Naked Ghost Comes Back at Night), mixé par le producteur norvégien Deathprod et enregistré en duo, On est devenu un trio, constitué par Sylvain Chauveau, dont on a déjà apprécié quelques disques aux résonances élégantes, Pierre-Yves Macé, auteur d’une poignée de beaux albums électroacoustiques, et l’Américain Steven Hess, qui a notamment enregistré avec Pan American.
Les guitares froides et aiguisées des anglais reviennent avec un romantisme dramatique.
Billy Corgan ne s’est jamais remis de la séparation de son groupe.
De Bright Eyes à Ryan Adams, beaucoup des disques d’or et de couronnes de laurier décernés ces dernières années à de jeunes songwriters américains étaient en fait réservés à Willy Mason.
Second disque des jeunes britons d’Art Brut : pompier mais diablement agissant.
Aux manettes de Flanger se trouvent deux des plus insolites activistes de la bouillonnante scène electro germanique : d’un côté, Burnt Friedman (de son vrai nom Bernd Friedman), et de l’autre, Atom TM (de son vrai nom Uwe Schmidt, transformiste notoire auquel d’impayables frasques sous l’alias Señor Coconut ont valu un joli succès d’estime).
C’est juré, on ne se moquera plus jamais de la musique de garçons coiffeurs.
C’est encore à travers Daho, et la réédition l’an dernier de Pop satori dont il fut le grand agenceur, qu’on a relocalisé la trace d’Arnold Turboust.
Entre deux éclairs de génie, du rock épique FM qui sent la chaussette.
« Je chante parce que je ne veux pas haïr.
Sans posséder un son aussi distinct et immédiatement identifiable que ce qui s’enregistrait alors dans les studios de Detroit ou de Chicago, la ville de Columbus peut s’enorgueillir d’un certain nombres d’artistes ayant payé leur écot soul-funk à la croisée des années 1960 et 1970.
Lorsque l’on débarque dans la petite pièce qui leur sert de refuge et de studio, on se dit instantanément que les garçons de Turzi ont réussi à construire une machine spatio-temporelle qui entraîne le visiteur vers une autre époque, les années 70.
Retour flamboyant des New-Yorkais en noir : moment de bravitude.
Pionniers des collisions hébétées entre rock et dance, à une époque où Klaxons et Hadouken! ne connaissaient du fluo que les vareuses de leurs Playmobil, les Happy Mondays se retrouvent logiquement héro(ïnomane)s d’une génération qui, elle aussi, a décidé que l’indie-rock débraillé et le groove tumultueux méritaient bien quelques noces barbares.
Mi-bourrin, mi-maverick, Ryan Adams continue de frustrer.
On se souvient avec précision de ce jour de décembre 2004, celui où l’on entendit pour la première fois Mai, lors des sélections du concours CQFD.
Les premiers pas de Jack White dans le garage, avant les White Stripes.
C’est assez mal qu’on connaît Wheat en France, petite formation de Boston présentant pourtant un copieux cv : quatre albums en une dizaine d’années, une collaboration avec le producteur Dave Fridmann (The Flaming Lips, Mercury Rev) et un titre (Don’t I Hold You) devenu populaire aux Etats-Unis grâce à la bande originale du film Elizabethtown de Cameron Crowe.
Trois ans après le raffiné L’Héroïne au bain, intermède pendant lequel il aura triomphé avec Nouvelle Vague en binôme avec Marc Collin, Olivier Libaux ne lâche pas l’affaire.