ARCHIVES DE Mai 2007
Articles du 31 Mai 2007
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Ces dernières années, beaucoup de rappeurs américains sont revenus à la old-school.
Comme toute nouvelle génération, la jeunesse qui veut danser et entendre des guitares a des héros.
De la blogosphère à l’industrie du disque, le vacarme que ces deux frangines ont provoqué chez les professionnels depuis un an est inversement proportionnel au bruit de leurs chansons. Feutrées, paisibles, intimistes, elles se jouent à des années-lumière des enjeux qui planent déjà au-dessus de leur carrière. Il faut dire que les deux Suédoises ont […]
Un sixième album au son toujours percutant et pertinent, par un groupe plus jouisseur que jamais.
Fake friends got nothing to do with my world” (“Les faux amis n’ont rien à voir avec mon monde”), annonce Sage Francis sur Midgets and Giants.
Réalisé lors de la tournée anglaise de Dylan de 1965 par D. A. Pennebaker (à qui l’on doit aussi les documentaires Monterey Pop et The War Room).
Medeski (orgue) Martin (batterie) & Wood (basse) ont suffisamment fait de bruit dans l’underground new-yorkais pendant des années pour s’imposer sur la scène américaine du jazz contemporain.
A côté d’Arctic Monkeys et Lily Allen, le net a permis quelques autres jolies success-stories sorties de l’ombre, dont celle de Voxtrot.
Les Bristoliens de Dragons ne se sont à l’évidence jamais remis de la mort par pendaison de Ian Curtis, retournant dans tous les sens les deux vrais albums de Joy Division pour y chercher une piste, une réponse, une lumière.
“Cet album est dédié à Sibylle Baier, Dale Cooper et
Syd Barrett”, inscrivent sur leur pochette ces Nazairiens qui savent nous prendre par les sentiments.
Dans la petite famille archi-cool des surfeurs-folkeurs, des suaves à palmes, Xavier Rudd fait à l’aise figure de Stakhanov en hamac, d’apathique frénétique.
A Munich, les trois de Fonoda ont trouvé la recette pour faire briller le gris.
Formé à Bordeaux en 1998, ce duo aux faux airs de White Stripes – en plus trash et plus underground – prêche un punk garage primitif et déflagrateur à longueur de concerts apocalyptiques : le corps y est seul juge, arbitre, acteur.
Un printemps yougoslave.
Pourfendeurs de dance-floors et éditeurs de compilations habitées et savantes (How to Kill the DJ Part 1 and 2, The Dysfunctional Family), le label parisien Kill the DJ sort un album de folk.
Imaginons une Samantha Fox plus intéressée par ses idées noires que par la taille de sa poitrine.
Avec son nom qui marque de gros points au Scrabble et qui évoque un mystérieux prototype de chez Ford, XBXRX reste l’une des meilleures nouvelles – distordue, déformée – du rock souillon américain.
L’été sera chaud, sauf chez Ellen Allien, où le froid est de rigueur, son quatrième album mixé en six ans rappelant un amour irraisonné pour les formes les plus complexes d’électronique.
C’est un jumelage qui ne passe pas par les ministères des Affaires étrangères (quel nom, quand même…), qui n’implique pas des gueuletons de notables ou des échanges de Rotary Club.
Dévoilé en septembre dernier en Angleterre, le premier album de Bat For Lashes est une sorte de puits ensorcelé sur lequel sorciers et fées modernes, de Thom Yorke à Björk, se sont penchés afin de prévenir leurs semblables des risques encourus : vertiges, hallucinations, apparitions d’animaux étranges, odeurs de sous-bois hantés et traversées intempestives de miroir.
La carrière post-Beatles de Paul McCartney, tout bien considéré, s’équilibre entre les plaines, crevasses et vallons ponctués de trop rares sommets pour un type de cette envergure.
Magnifique premier album de ce songwriter américain, fils de l’acteur Anthony Perkins.
Le soleil cogne fort, ce matin de février à Los Angeles.
Les Anglais d’Art Brut déjà honorés par un live : jouissif
pour ce rock abrasif et farceur taillé pour la scène.
Ces gars-là ne sont pas adeptes des mesures d’économie d’énergie.
Rencontrer Jacques Coursil est une chance.
On avait quitté Dizzee Rascal en 2004 sur un deuxième album au titre faussement flambeur, Showtime, grâce auquel le jeune rappeur pouvait résolument disputer la casquette de champion du hip-hop à l’anglaise au bon Mike Skinner de The Streets.
Avec ses performances scéniques elle bouscule l’image de “la chanteuse de jazz”.
La scène grime et dubstep est la plus passionnante de toutes les microscènes électroniques actuelles car, tout en étant consciente de ses racines (le dub, la jungle, la techno), elle cumule une envie de distinction musicale, d’avancée esthétique marquante, avec un désir ardent de demeurer irréductible et underground.
Le choc entre l’explosion du post-punk new-yorkais mené par les Strokes et la nouvelle scène rock anglaise initiée par les Libertines permet de dresser un premier constat : depuis le début du XXIe siècle, la pop anglaise continue de se réinventer.
Lorsque le futur président guinéen Sekou Touré déclare
à de Gaulle, en visite à Conakry en 1958, “nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans la servitude”, il annonce fièrement la naissance d’une nouvelle culture guinéenne qui vise à moderniser les arts, tout en restant fidèle à la tradition, sous l’appellation “authenticité”.
Malgré son pseudo de robot électroménager, Apparat, aka Sascha Ring, est un artiste hypersensible dont la musique intensément mélancolique confine au merveilleux.
Dans la famille de l’electro pour stades anglais, Groove Armada a toujours été l’oncle honteux, celui dont on collectionne en cachette les singles tout en ne dansant qu’avec des pincettes sur les grooves poissards et braillards.
A une moindre échelle, bien sûr, qu’Iggy Pop – dont la survivance insolente aux excès demeure l’un des plus grands mystères du rock et de la science conjugués –, la pérennité d’une voix pourtant aussi maltraitée que celle de Ian McCulloch reste une jolie énigme.
Le nom peut paraître déplacé quelques semaines seulement après les funérailles d’Eltsine, mais le nom de ces Américains était déjà un must de la blogosphère bien avant que le gros Boris ne casse sa pipe et la bouteille avec. Venus, comme les Simpson, d’un Springfield (dans le Missouri), ces orfèvres ont gardé pour leur patronyme […]
Comment ne pas voir dans le titre de cet album un manifeste ? Hit the Bit ou mettre les nouvelles technologies au service du groove et faire craquer le ventilateur de son ordinateur quand on est blanc et qu’on vit à Munich.
C’est la face noire, cramée, défoncée, amochée du nouveau songwriting à l’anglaise, celui qui raconte le désœuvrement, la PSP volée, le kebab glauque, les virées en Ford Escort empruntée et les vies qui cavalent, hébétées, sur les trottoirs de Londres ou Sheffield. C’est le reflet, cagneux, monstrueux, de la nuit londonienne, de ces sons qui […]
“J’ai vécu toute une vie/A l’intérieur de ma tête”, susurre, d’entrée de jeu, Tim Keegan – acolyte de Kid Loco ou Robyn Hitchcock et voix spleenienne de Departure Lounge – d’une voix faite pour chanter l’amitié et la fidélité à l’oreille.
Le titre de l’album (“La Mort du soleil”), comme l’image de la pochette – sur laquelle Matteah Baim balance une guitare, comme une bouteille au secours, à la mer – ne pouvaient mieux coller.
Le ministre Brice Hortefeux connaît-il l’identité de The National ? A-t-il déjà frissonné à l’écoute de la voix de son mystérieux chanteur, rêvé éveillé en entendant ses mélodies douces ? Depuis sept ans déjà, le quintet de Matt Berninger sévit dans l’intimité, loin des foules et des stades.
« J’aime la pop-music/Mais est-ce que la pop-music m’aime ?”, s’interroge Teki Latex sur le troisième morceau de son premier album solo, Party de plaisir.
Repérés, puis jalousement gardés par Michel Gondry – qui leur offrit quelques titres sur les BO de Eternal Sunshine of the Spotless Mind, puis sur celle de La Science des rêves –, aujourd’hui mis en image
par le fantasque clippeur Ace Norton, les Willowz ont le QI bordé de nouilles.
Aux adolescents qui, pour oublier la difficulté de leur existence, s’amourachent des accords de guitares bien crasseux, le dilemme est aujourd’hui difficile.
Franchement, à côté des équipes de Paris ou Marseille, le palmarès de Saint-Etienne compte pour du beurre allégé.
Fille d’une informaticienne, remixée par DNA pour le hit Tom’s Diner, puis voix-test pour les premières expériences de compression audio menant au format MP3, et enfin première artiste connue à donner un concert dans l’univers virtuel Second Life par l’intermédiaire de son avatar, Suzanne Vega a toujours entretenu des rapports personnels étroits avec la technologie.
Depuis la sortie de Never Be Alone, le remix aux basses élastiques et groovy et au refrain bubblegum des Anglais de Simian qu’ils ont réalisé en 2003, la cote du groupe n’a fait qu’exploser.
Revenu en mars avec le très beau Armchair Apocrypha, le talentueux songwriter américain sera de passage à Paris le 4 juin à la Cigale. Un bonne occasion de regarder quelques extraits des derniers concerts parisien d’Andrew Bird, offert par lesinrocks.com.
Figure emblématique du rock indépendant, Shellac, connu pour être le groupe (parmi d’autres comme Big Black et Rapeman) du producteur prisé Steve Albini, était de passage dans notre capitale le 26 mai dernier au Bataclan.
Le groupe de Detroit s’engage pour la première fois au travers d‘Icky Thump, clip réalisé par Jack White qui met en cause l’attitude US vis-à-vis des immigrés latinos.
L?association de lutte pour la protection des animaux Peta 2 se prépare à élire l?artiste végétarien le plus sexy de l?année.
La chaîne américaine de dessins animés pour adultes vient de réunir plusieurs pointures du rock actuel sur une compilation exceptionnelle.
Les Ecossais se maintiennent dans l?actualité.