ARCHIVES DE Juillet 2001
Articles du 10 Juillet 2001
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
De Robbie Williams à Fatboy Slim, tout le monde fait son marché au rayon BO pour dégoter le sample ultime ou la boucle en or. Petit survol rapide de quelques emprunts plus ou moins payants.
Mission : impossible. Contenir une discographie de bandes originales en seulement cinquante albums était un challenge périlleux. Séparée en deux moitiés équitables, entre les incontournables et les perles méconnues, cette sélection demeure partiale et partielle. En tentant toutefois de couvrir tout l’éventail des musiques au cinéma.
Compositeur phare de l’âge d’or hollywoodien, Miklós Rózsa savait allier le panache des péplums à l’angoisse des films noirs. Son uvre, pléthorique, est une mine de contradictions, de pépites et de rebondissements.
Le mot de la fin revient à deux activistes français de la musique de film : Stéphane Lerouge, qui exhume des trésors du patrimoine hexagonal au prix de contorsions invraisemblables, et Nicolas Saada, qui fait partager sa passion à la radio.
Bullitt, Opération Dragon ou Dirty Harry : le nom de Lalo Schifrin se confond avec un certain cinéma d’action des années 60-70 que ses partitions spectaculaires ont largement contribué à rendre culte. Raffiné et humble, le compositeur revient sur son parcours.
Loin d’être un exercice formaté et cloisonné, la BO est au contraire un genre étonnant de liberté et d’expérimentation. Du vénérable Ennio Morricone au chercheur norvégien Biosphere, nombreux sont les compositeurs qui ont su profiter de la liberté des images pour explorer les confins de la musique, sans avoir l’air d’y toucher.
De John Barry, on connaît par c’ur les BO luxuriantes et tordues, de James Bond à Amicalement vôtre. Influence unanimement revendiquée, de Portishead à Divine Comedy, de Pulp à Fatboy Slim, les compositions amples du dandy anglais ne sont effectivement pas nées de la dernière pluie : c’est sous une pluie de bombes, dans le Nord anglais, que s’est dessinée cette écriture mélancolique.
Exilé à Hollywood depuis vingt ans, Michel Colombier est un homme discret dont le nom s’est souvent effacé derrière ceux de Gainsbourg, Pierre Henry ou Prince. Mais, de Melville à Demy, ce caméléon a composé pour le cinéma quelques-unes des musiques les plus singulières jamais sorties d’un écran.
On redécouvre enfin Antoine Duhamel, musicien discret de la Nouvelle Vague : ses partitions majeures pour Jean-Luc Godard (Pierrot le Fou, Week-End) sont luxueusement rééditées et une compilation astucieuse tente de cerner les contours d’une uvre pléthorique et protéiforme.
Plus vieille boutique de disques d’Angleterre et spécialiste nationale de la BO, The Record Album de Brighton stocke cinq mille musiques de films. Un paradis pour les collectionneurs maniaques comme pour les DJ, où l’on pleure de joie en découvrant une BO oubliée des Kinks et où l’on s’est battu pour le score de Délivrance.
Beau tir groupé pour le théoricien Youssef Ishaghpour. D’abord, un énorme essai sur Orson Welles, imposant socle de réflexion pour un sujet qui ne l’est pas moins. Ensuite, un dialogue avec Godard et une étude par petites touches sur Kiarostami.
Ce printemps à Paris, Wong Kar-wai recevait un disque d’or pour la bande originale d’In the Mood for Love : comme un symbole du travail du cinéaste qui conçoit ses films dans une véritable symbiose entre images et musiques.
Jazz et cinéma, ces deux enfants du XXe siècle, auront passé leur temps à se résister, partagés entre mépris, méfiance et fascination réciproques. C’est finalement aux marges du système que le jazz aura su injecter sa modernité, laissant même entrevoir les beautés inédites d’un cinéma réellement alternatif.
Dans les années 60 et 70, la pop-music la plus dynamisante s’est faufilée dans les partitions pour le cinéma. Notamment en France et en Italie, où l’audace était bien plus réelle sur écran que dans les hit-parades nationaux. En Angleterre et aux Etats-Unis, plus naturellement, la pop a également transformé la musique de film. Et vice versa.
La musique de film a traversé le siècle en suivant la courbe d’évolution du cinéma : du muet, où elle comblait les vides, jusqu’à l’ère moderne, où elle contribue à forger l’identité intime des cinéastes. Illustrative au départ, elle est peu à peu devenue un élément de mise en scène, une alliée de premier plan.
L’imagination au pouvoir : les bandes originales se sont doucement émancipées du diktat de l’image, pour mieux laisser parler la musique, surtout électronique. L’exercice périlleux des scores imaginaires en a séduit plus d’un, à commencer par Brian Eno.
De rééditions luxueuses en compilations thématiques, toute une génération redécouvre les musiques de films : normal qu’elles soient devenues, pour de nombreux musiciens, une source d’inspiration voire de vol qualifié. Témoignages.
Installations plastiques déguisées en spectacles vivants, conférences, exposition, livre : Michel Jacquelin et Odile Darbelley, théoriciens facétieux et fantaisistes, débarquent en Avignon chargés à bloc. Effet de surprise garanti.
De Claude Lévêque à Douglas Gordon, l’art contemporain n’est pas insensible à l’univers des bandes originales de film, qu’il investit comme un matériau fantasmatique.
De Spike Lee à Jim Jarmusch, le hip-hop a séduit le cinéma, donnant naissance à une multitude de BO. De Public Enemy au Wu-Tang, une poignée d’entre elles ont réussi à s’accorder pleinement à l’exercice, revigorant à l’envi la musique et les images.
Vitrine de la production musicale hexagonale et francophone, Les Francofolies (du 13 au 18 juillet à la Rochelle), parrainées par Jean-Louis Foulquier, auront pourtant mis dix-sept ans à oser la représenter dans toute sa diversité. Portraits de quelques incontournables de la scène française.
Big Boï et Andre 3000 proposeront cet hiver un cours de rattrapage express avec la sortie d?un Greatest hits du groupe.
Plus heureuse avec les chansons des autres qu?avec ses propres compositions (on se souvient de sa jolie relecture du Smell Like Teen Spirit de Nirvana), Tori Amos publiera en septembre un nouvel album exclusivement constitué de reprises.
Yankee Hotel Foxtrot, le quatrième album de Wilco qui succède au Summer Teeth de 1999 et à deux disques de reprises consacrés à l??uvre de Woody Guthrie, devrait voir le jour à la mi-septembre.
Katrin Cartlidge et Joan Allen seront en prison dans The Letters.
Jennifer Jason Leigh aurait publiquement annoncé son envie de mettre un terme à sa carrière d?actrice pour se consacrer à la réalisation.
Irène Jacob vient de boucler une adaptation de Lettres d?une inconnue.
Madonna se serait déclarée prête à coproduire une adaptation de Choke.
Tout l?été, l?éditeur Christian Bourgois propose chaque semaine une nouvelle en ligne sur son site Internet.
Passionnant programme pour l’édition 2001 des Aubenades.
Série B, gore ou fantastique, Trouble every day pose la question du genre cinématographique en s’appropriant les ingrédients du film de genre, pour finalement le transcender.
Annoncé pour l?été, Beautiful Garbage, le troisième album du groupe et, paraîtra finalement au mois de septembre.