ARCHIVES DE Septembre 2000
Articles du 19 Septembre 2000
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Double actualité pour le trépidant chef d’orchestre Valery Gergiev, à la tête de son illustre théâtre Kirov de Saint-Pétersbourg : un concert à Paris et la première discographique de Semyon Kotko, le plus méconnu des opéras de Prokofiev.
Dans le hip-hop, c’est la vaste partouze : accueillies avec maintes caresses et délices, les plus belles voix s’échangent dans les laboratoires soniques.
Genèse, le nouvel album de Passi, impressionne : vocabulaire au scalpel, beats savants et audaces des musiques en font l’événement de la rentrée du hip-hop français.
Non seulement le rap aura survécu aux années 90, mais il entre dans le nouveau siècle les idées en avant.
Depuis une dizaine d’années, ce n’est plus un gros mot : la pop française, autrefois timorée et aux ordres, existe et prend désormais toutes les libertés. Rentrée des classes, de moins en moins vertes.
Avant de sortir son nouvel album, PJ Harvey donne des nouvelles.
On lui annonçait des lendemains qui déchantaient, des nervous breakdowns, des queues entre les jambes. Le rock, électrique et fiévreux, sera pourtant une valeur étonnamment en hausse de la rentrée, grâce notamment à la grande PJ Harvey.
C’est la valeur étonnamment en hausse de la production fin de siècle : donné pour accessoire par les trafiquants de sons et leurs imaginations en crue, le songwriting est pourtant de retour. Et avec lui, des noms que l’on pensait tristement relégués chez les antiquaires, de Tim Buckley à Simon & Garfunkel.
Pour se réinventer ou se surprendre, le rock est allé très loin en cette fin d’année. De Radiohead aux fascinants Sigur Rós, c’est même sur une autre planète qu’il s’est ressourcé, au plus grand mépris des frontières et des douaniers.
Grande revenante de la rentrée, la soul a choisi plusieurs masques, du R&B au UK garage, pour prouver que sa sensualité canaille tenait sur la distance d’un album.
Au moment où sort son septième film, Edward Yang est toujours un cinéaste méconnu en France. Par sa beauté formelle et sa puissance émotionnelle, Yi Yi devrait changer la donne et imposer son auteur. Qui parle ici de ce splendide film, de son idée du cinéma et de sa vision du monde.
Mostra de Venise : une excellente édition malheureusement marquée par une sélection italienne faiblarde et un palmarès navrant, excepté le Lion d’or de Jafar Panahi.
Barbet Schroeder s’est rendu dans la poudrière de Medellín, en Colombie, pour tourner l’adaptation d’un roman culte de Fernando Vallejo. Mais au-delà d’un sujet et d’un contexte brûlants, sa Vierge des tueurs est aussi une belle fiction romanesque, un mélodrame vénéneux et une expérience esthétique.
Précédé d’une avalanche de rumeurs, Kid A, le quatrième album de Radiohead, est bien le monstre annoncé qui casse les guitares mais aussi la glace. Récit d’une odyssée avec deux rescapés : Johnny et Colin Greenwood.
Yi Yi, chef d’oeuvre polyphonique, est le premier film du cinéaste chinois distribué en France. Edward Yang n’en est pourtant pas à son coup d’essai : retour sur une filmographie étourdissante.
Alors que L’Enjeu sortait sur nos écrans français il y a deux ans, Barbet Schroeder, créateur des Films du Losange et cinéaste français passé à Hollywood, nous parlait de son travail de collaboration avec les studios américains.
[Archives] Pour le décès Rachid Taha, nous republions un entretien que le chanteur avait accordé aux Inrocks en 2000. /// Pionnier de quelques fameux rapprochements entre rock, musiques électroniques et chants traditionnels, qui font aujourd'hui la fortune de Leftfield, Moby ou même de quelques roturiers de la world-music, Rachid Taha, éternel nomade, a toujours refusé de stagner. Alors que sort son fougueux et hédoniste "Made in Medina", retour sur un parcours d'opposant et de fêtard.