ARCHIVES DE Juin 1999
Articles du 02 Juin 1999
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Des ados mal finis du Sud américain white trash, vus par le filtre d’une esthétique mal définie. Le film atmosphérique d’un garçon cyclothymique.
Deux ans d’enregistrement et des humeurs fluctuantes : récit en dix chansons de la genèse de Take my head, démarré en enfer et achevé en paix. Ou comment Darius Keeler, leader autrefois sans partage, a appris en direct la démocratie, la relaxation, la pop-music et même le rock.
Longtemps touchée par le syndrome de la peur, Alger revit doucement. La scène artistique du pays s’est effondrée, avant de renaître en France. Ses musiciens, écrivains ou comiques ont disparu ou se sont tus, d’autres sont exilés ou partis à la conquête de l’Occident, rêvent d’un retour au pays mais s’enracinent ailleurs. A l’exemple de Gnawa Diffusion, dont le nouvel album ne pourra être écouté que clandestinement par leurs jeunes frères d’Algérie.
En adaptant les techniques modernes de laboratoires sonores au lyrisme de chansons euphoriques, les Londoniens d’Archive réussissent un équilibre étonnant : Take my head, album vaste et sérieusement gonflé, où la soul en voit de toutes les couleurs. Du rose au noir, du sale au Graal.
John Waters, cinéaste
Le tramway de Jean-Claude Guiguet est une formidable petite machine qui traverse toutes les stations du cinéma, qui fait se croiser autant de personnages que de fictions possibles : Les Passagers fusionne avec bonheur lyrisme et cri de rage, beauté des formes et contenu politique. Rencontre avec le chef de gare, qui évoque tous les aspects d’un film réussissant ses nombreux et difficiles défis.
En faisant entrer dans son tram ce que le cinéma ne filme plus assez, Les Passagers réussit un état des lieux aussi lucide qu’enchanté : un bijou politique et secret, collectif et intime.
Toujours respectueux de ses personnages, John Waters s’améliore de film en film. Cet artiste culte et trash devient avec Pecker un cinéaste classique.
Ou comment faire, avec de la colle et des voitures miniatures, du land-art à la maison.
Eric Lacascade dirige la Comédie de Caen en véritable guérillero, à l’image de sa mise en scène d’Ivanov présentée en ce moment à Paris.
Arturo Ripstein nous prend par la main et nous invite à accompagner ses personnages dans le ventre du puits. De quelle fin de non-recevoir traite Pas de lettre pour le colonel ? De quelle malédiction ? De celle de ne plus rien posséder d’autre que son rang, état de paupérisation limite qui affecte un colonel […]
La Forêt interdite ressort en copie neuve. Ce superbe “western” du bayou témoigne du génie coloriste de Nicholas Ray. Ce film rarement montré accompagne une rétrospective de ce cinéaste des torrents et des courants. Le titre est beau et trompeur. La Forêt interdite (Wind across the Everglades) n’est pas exactement l’histoire d’une transgression. Ce scénario-là, […]
Avec la réapparition de Lee Hazlewood, c’est la dernière légende cachée d’une telle envergure qui est mise au jour dans l’histoire de la pop. Producteur, auteur, compositeur et interprète de haute volée, il aida à la naissance du rock et fricota avec la gloire avant de se volatiliser il y a vingt-cinq ans, riche et oublié. Mais des fanatiques s’entichent alors de ce maître songwriter, mi-zozo mi-poète.
Depuis quelques années, bon nombre de musiciens fouineurs sont des fanatiques de l’oeuvre de Lee Hazlewood, des Tindersticks à Jay-Jay Johanson.