ARCHIVES DE Mai 1999
Articles du 19 Mai 1999
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Le monument de Proust vu par Ruiz : audacieux, et fidèle dans l’esprit et dans la forme.
Jean-Sébastien Bach a beaucoup écrit pour le piano ou le clavecin ; c’est une chance pour les artistes qui peuvent ainsi puiser dans un très vaste catalogue. Il est vrai aussi qu’aujourd’hui on ne joue plus cette musique comme au début du siècle, avec moult accents romantiques. Libre d’afféteries, cette musique connaît depuis plusieurs années […]
Mitchell Froom, producteur
Figure atypique et petite légende du monde musical français, Bertrand Burgalat ne se contente pas d’une réputation d’orfèvre des studios. On découvre aujourd’hui les disques décalés et réjouissants de Tricatel, le label avec lequel il entend changer l’air du temps.
Si les bons sentiments ne font pas les bonnes oeuvres, le nouveau Pedro Almodóvar, l’un des plus beaux films du Festival de Cannes, est une exception. Et de taille : Tout sur ma mère est un grand mélodrame bariolé, à la fois fluide et débridé, sans tabous et sans afféterie, ni provocateur ni bien-pensant. Le film évident et pourtant libre d’un cinéaste qui démontre, en images, que maturité et jeunesse d’esprit sont compatibles.
Parallèlement à la présentation au Festival de Cannes de son nouveau film, Sud, c’est l’oeuvre complète de Chantal Akerman qu’une rétrospective permet de (re)découvrir. Quatorze films d’une cinéaste aérienne et nomade qui s’est mise en quête de la comédie moderne.
Almodóvar fait du neuf avec de l’ancien : dans Tout sur ma mère, comme souvent, travelos et camés se bousculent. Mais là c’est du vrai drame, à la fois clinique et théâtral, où la bonté triomphe de toutes les perversités du kitsch. Cette année, l’une des grandes tendances cannoises pourrait être le retour en force de la bonté et de la compassion.
Baal de Bertolt Brecht, mise en scène de Richard Sammut.
Le Décaméron de Boccace a inspiré au Théâtre A Spirale un parcours de théâtre, véritable promenade de santé.
A ceux qui se plaindraient encore du déficit des grands auteurs de théâtre, nous ne saurions trop conseiller d’aller découvrir Chat et souris (moutons), la onzième oeuvre de Gregory Motton, mise en scène par lui-même.
Miguel Angel Molina propose une peinture concrète, comme un objet qui vient envahir notre quotidien. Une façon inventive de sortir la peinture de sa crise.
Toulouse, Grenoble. Deux villes et trois parcours diamétralement opposés, mais une même envie, à l’arrivée, de curer les habitudes capitulardes du rock français : ouvrir les fenêtres, laisser entrer l’air du temps, puis le mettre en boîte, le polluer, le tordre comme une serpillière humiliée. Voilà, donc, comment une partie du rock français traite aujourd’hui […]