ARCHIVES DE Novembre 1999
Articles du 10 Novembre 1999
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Le label Warp fête ses 10 ans de bons et cagneux services. Dix ans qui virent la fin de l’ère indie-rock et le glissement progressif vers le dance-floor, dont l’électronique s’évadera ensuite peu à peu pour devenir une référence mondiale en matière de recherche et de découvertes, d’Aphex Twin à Plone. Un label qui ressemble à sa ville : la fausse austère Sheffield, délurée du Nord de l’Angleterre qui fait plein de cochonneries avec le groove depuis plus de vingt ans.
Un titre très new-wave pour annoncer une nouvelle déferlante du cinéma japonais : « Cure » est le film avec lequel on découvre enfin un nouveau grand cinéaste japonais, Kiyoshi Kurosawa. Sans aucun lien de parenté avec Akira, cet auteur au talent fou a commencé par travailler tous les genres avant de livrer de fascinants contes philosophiques teintés d’étrangeté sociale.
Après Roger et moi, le réalisateur américain Michael Moore livre avec The Big one un nouveau témoignage sur les effets dévastateurs du capitalisme mondialisé. Un voyage éloquent et effrayant au pays de Nike et General Motors.
Stratégie du naïf et zones de résistance : à Paris, trois artistes ont activé une zone de gratuité. Un trou dans la sphère marchande qui recycle les biens des autres et amorce un réseau résiduel de transactions.
Sous l’oeil du Christ de Corcovado et dans un fascinant paysage de carte postale, rencontre avec Lenine, nouvelle figure de la musique brésilienne. Après trente-huit ans de maturation, il signe Na pressão, un album qui mixe avec gourmandise tout ce qui passe entre ses oreilles.
Imbattable sur scène, incarnation idéale de trois décennies de rock et groupe visionnaire annonçant les croisements qui font la musique d’aujourd’hui, The Clash s’est séparé il y a quinze ans mais fait plus que jamais l’actualité : un album live impressionnant et une aventure solo de son homme de conscience, Joe Strummer. D’une rare intégrité, celui-ci a dignement survécu à sa légende, intransigeant face au business qui tentait de réanimer son groupe mythique.
Mère islandaise, père italien : à Reykjavík, où l’on connaît très bien ces mélanges détonants entre braise et glace, Emiliana Torrini a patiemment tissé les ambiances mystérieuses de son Love in the time of science. Le premier album d’une personnalité troublante, formée par une adolescence voyageuse.
Un groupe qui a laissé un souvenir impérissable, porteur d’éternelle jeunesse, à ceux qui ont pu le voir sur scène. Et qui ne peuvent maintenant s’empêcher de se poser les questions les plus personnelles.
Plus qu’aucun autre groupe, Clash a servi de détonateur à tous les métissages à venir entre reggae, hip-hop, rock, blues, soul et funk. En jumelant tête baissée Brixton avec les rues de New York, il annonçait les mariages mixtes des années 90.
Une dégaine affolante, une gestuelle inégalée, une attitude inouïe. Le plus grand groupe de rock était aussi le plus beau : il suffit d’écouter l’album live pour le voir.
Dans un spectacle étonnant, Heiner Goebbels invite à explorer l’énergie et la mélancolie de la musique de Hanns Eisler.
David Fincher (« Seven », « The Game ») se lance dans le pamphlet politique, la critique radicale du spectacle et de la consommation.
David Fincher (« Seven », « The Game ») se lance dans le pamphlet politique, la critique radicale du spectacle et de la consommation. Pas très convaincant.