ARCHIVES DE Janvier 1999
Articles du 13 Janvier 1999
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
La plus importante réussite musicale de l’année fut d’abord une réussite conceptuelle. Il y a un an pourtant, Massive Attack était donné pour mort : incapable de tenir la scène et empêtré dans l’enregistrement chaotique de Mezzanine, le collectif de Bristol gérait ses différences dans la violence et le silence. Mais son album sorti, devenu bête de scène, Massive Attack caracole aujourd’hui en tête des référendums.
Sans cet homme de l’ombre, médiateur des conflits qui ont secoué la genèse de Mezzanine, le troisième album de Massive Attack n’aurait sans doute jamais vu le jour. Habituellement tenu à l’écart, Neil Davidge évoque ici pour la première fois ces deux années de chaos, vécues de l’intérieur par celui qui fut à la fois le producteur, le psychiatre, le médecin de nuit et le confident du groupe.
C’est l’époque un revival constant qui fait perdre les repères temporels qui veut ça : dur de rétablir la vérité, de remonter jusqu’à la source pour savoir qui a vraiment influencé qui. La confusion régnant, juger la réapparition de Telex, évaluer la pertinence de cette exhumation n’est pas une chose facile.
Alexeï Guerman est un cinéaste qui parle comme il filme : un torrent de générosité, de profusion et d’inventivité, à l’image de son chef-d’oeuvre mal accueilli à Cannes, Khroustaliov, ma voiture !, enfin sur les écrans.
La sortie du Fleuve d’or ainsi qu’une rétrospective permettent de redécouvrir Paulo Rocha, grand cinéaste portugais qui n’avait plus tourné de fiction depuis 1986. Rencontre avec un grand voyageur, fin connaisseur du Japon et artiste sophistiqué qui croit que les tables sont hantées.
Avec Streetwork, l’Américain Philip-Lorca diCorcia présente des photographies inédites sur les visions urbaines : le quotidien pris au vol.
A l’heure où Marie-Claude Pietragalla fait ses adieux à l’opéra, Carlotta Ikeda donne une version très personnelle du Sacre du printemps et règle un compte définitif à toute l’imagerie sucrée des jeunes filles qui faisaient rêver Degas et illustrent si bien les boîtes de chocolat. Les danseuses, les yeux couverts d’une bande de satin rose […]
« Tu viens chercher l’amour ou la merde ? » Questions-réponses par l’artiste américaine Barbara Kruger, spécialisée dans l’analyse du langage et de ses violences multiples.
Cabane à vidéos, séances de faux cinéma et projections à s’endormir de bonheur : l’art suisse ravit.
Rétrospective à Paris d’un des maîtres de l’abstraction américaine, Mark Rothko. Plus de trente ans de création, marqués par l’apothéose de ses toiles des années 50, exigeantes, mystérieuses et éblouissantes. Subtil mélange de couleurs éclatantes et de lumières noires.