ARCHIVES DE Juillet 1998
Articles du 08 Juillet 1998
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Il existe une troublante similitude entre le reggae et la naissance de notre univers, deux big-bangs. Sur une petite île des Caraïbes est né un son d’une singulière gravité. Sa naissance serait liée aux différents accidents d’histoire que ce petit territoire tropical a subis depuis quatre cents ans, qu’ils s’appellent invasion, génocide, esclavage, colonialisme ou […]
Débarquée en contrebande dans le rock britannique, la Jamaïque est devenue depuis le début des années 80 la matière première de tous les chaloupements anglais, même si elle est souvent défigurée. Des Specials à Massive Attack, du hip-hop à la jungle, histoire d’une entrée spectaculaire dans les moeurs.
Il existe une troublante similitude entre le reggae et la naissance de notre univers, deux big-bangs. Sur une petite île des Caraïbes est né un son d’une singulière gravité. Sa naissance serait liée aux différents accidents d’histoire que ce petit territoire tropical a subis depuis quatre cents ans, qu’ils s’appellent invasion, génocide, esclavage, colonialisme ou ultralibéralisme.
Si Jimmy Cliff est l’artiste jamaïcain que l’on cite le plus souvent après Bob Marley, son parcours n’épouse pourtant en rien le monothéisme musical ni l’inflexibilité religieuse de son illustre compatriote et ami. Musicien vagabond, explorateur mystique, il revient ici sur son odyssée personnelle qui, du fin fond d’une campagne tropicale, l’a conduit sur la grande scène et sous les dorures des beaux palaces. Sans assouvir une quête allant bien au-delà.
Fondateur du label Island, Chris Blackwell a permis au reggae de s’épanouir sur le plan international. En 1996, il évoquait avec nous son histoire musicale avec la Jamaïque et sa rencontre charismatique avec Bob Marley.
Près de vingt ans après sa disparition, Bob Marley tutoie l’universel. Ici des rites sacrés lui sont dévolus, là des musiciens d’horizons variés empruntent ses pas ou adoptent son langage, partout ses disques se vendent et s’écoutent comme jamais, indémodables. Avec ses conversions mais aussi son business, un nouveau culte est né.
Que reste-t-il du charisme si particulier de ce lieu où naquit le reggae, expression musicale la plus forte de ces trente dernières années ? Où sont les personnages qui forgèrent ces styles à la fois primitifs et futuristes tels le dub ou le talk over ? A Kingston, le reggae a changé de nom mais la ville demeure en état d’urgence. A l’aube du troisième millénaire, sa part irréductible comme sa face mutante conjuguent leurs efforts pour accoucher d’une ère nouvelle.
De A comme Armaggedon à Z comme Zion, pour ne pas se perdre dans la jungle urbaine.
Il y a vingt ans sortait Dread beat & blood, le premier disque d’un jeune poète anglais d’origine jamaïcaine, Linton Kwesi Johnson. Déclamés sur fond de dub, les mots parlaient sans détour de la condition des Noirs dans l’Angleterre raciste de Margaret Thatcher. Activiste politique, journaliste, producteur et spécialiste de l’histoire du reggae, LKJ revient ici sur son pays, sa communauté et sa musique, à l’heure où sort son nouvel album, More time.
Le destin des musiques noires étant de servir tôt ou tard de combustible pour les safaris pop de l’homme blanc, le reggae n’a pas échappé à la règle. Mais pour un Clash rebelle ou un Gainsbourg provocateur, combien de Police et de Lavilliers se sont servis du rythme en méprisant l’esprit ?
Avec le reggae, la Jamaïque est devenue le berceau de techniques et de concepts qui ont influencé l’essentiel des musiques de danse de cette fin de siècle : hip-hop, trip-hop, drum’n’bass et techno. Pour toutes les musiques qui comptent, le reggae prend la succession du blues en s’affirmant comme l’influence fondamentale.
La Jamaïque n’est plus une île depuis que sa musique a semé des graines aux quatre coins du globe. Groupes traditionnels, animateurs de sound-systems, dub masters, toasters, chanteuses pop, musiciens venus du rock ou de l’industriel : cette culture, en France autant qu’ailleurs, semble avoir affecté les habitudes d’écoute et la vision artistique de beaucoup. Petit questionnaire pour en savoir plus sur ceux qui aiment et font le reggae chez nous.
Si la musique jamaïcaine a beaucoup donné, elle sait recevoir, s’inspirant régulièrement des autres.
Jamaïque Bob Andy Song book (Studio One/One Time, fin des années 60) Collection de chansons au parfum folk, par l’une des meilleures plumes de l’île. Horace Andy Skylarking (Melankolic/Delabel, 1996) Ses premières faces pour Studio One, ses titres réalisés avec Massive Attack, un concentré sans fausses notes d’une voix magique. Big Youth Dreadlocks dread (Front […]
A l’âge de 12 ans, alors que bon nombre de ses petits camarades d’écoles anglaises en pincent pour le rock, le jeune Adrian Sherwood se prend d’une passion aussi subite que violente pour le reggae. Le parcours atypique d’un petit Blanc au coeur jamaïcain qui, avec son label On-U Sound, a fait sortir Bim Sherman de l’anonymat et définitivement inscrit le dub dans la culture d’outre-Manche.
Vous avez écrit un ouvrage de référence intitulé Transcendental style : Ozu, Bresson, Dreyer. Trois influences majeures ? En tout cas trois grands maîtres. Leurs films sont des cathédrales. C’est comme s’ils ignoraient le spectateur. Ils ne lui permettent pas de s’identifier au personnage, il n’y a aucun repère psychologique, pas d’intrigue, peu d’action. Ces […]
Les Italiens de la Societas Raffaello Sanzio, emmenés à Avignon par Romeo Castellucci, charcutent les voix du pouvoir et font vibrer un Giulio Cesare jusqu’à l’effroi.
Scream 2 devrait s’appeler Scream deux fois plus. Non pas qu’on y crie davantage mais parce que Craven et son scénariste Kevin Williamson ont doublé les effets et les clins d’oeil sans que cette avalanche de sens (et cette pluie de sang) ne fasse de Scream 2 un film plus intelligent et réussi que l’original. […]
Réalisé entre Sept ans de réflexion et Ariane, L’Odyssée de Charles Lindbergh est considéré, à juste titre, comme un film mineur dans la filmographie de Wilder. Mais c’est aussi une oeuvre quasiment invisible en salles depuis sa sortie en 1957 et dont la réédition est bienvenue, puisqu’elle permet de découvrir le film rare d’un cinéaste […]