ARCHIVES DE Mai 1998
Articles du 20 Mai 1998
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Tes chansons ont souvent une dimension anthropologique. De qui as-tu hérité ce sens du récit ? L’une de mes premières sources d’inspiration fut les histoires que me racontaient mes grands-parents, puis mon père, lorsque j’étais enfant. Ils étaient tous des conteurs exceptionnels et ils m’ont donné envie de découvrir des histoires à travers les livres […]
Ne surtout pas s’arrêter aux réglementaires dégaines canailles et à la réputation sulfureuse des Lo-Fidelity Allstars : on risquerait de passer à côté de leur important premier album How to operate with a blown mind. Une grande furie où s’entrechoquent, dans un psychédélisme pressé et moderne, quelques-unes de ces musiques où les demi-sel jouent sensuel, de Parliament aux Happy Mondays. Funkadélicieux.
A la fin des années 70, le Belfast musical était dans un coma profond. Jusqu’à ce qu’un certain Terri Hooley décide de le réveiller en ouvrant son magasin de disques : Good Vibrations.
25 et 21 ans, des itinéraires franchement différents. Paul McNamee et Colin Murray ignorent sciemment les partis politiques en place et se sont associés, au-delà des clivages de communautés, pour fonder un magazine musical : c’est leur manière à eux de faire de la politique. Ils ne peuvent parler des accords de paix ou du référendum du 22 mai que sur le mode de la mauvaise plaisanterie, mais ont créé Blank voilà un an pour faire bouger Belfast.
Depuis la fin des années 60 et malgré le conflit, l’Irlande du Nord a maintenu très haut sa réputation rock. Plus souvent retranchés dans leur art qu’impliqués politiquement, quelques musiciens donnent toutefois leur vision de l’histoire et de l’avenir.
De retour sur la Croisette, on écume à nouveau les entrailles du Bunker à la recherche des pierres précieuses du cinéma.
John Landis n’est pas un tâcheron. Même si certains de ses films sont infréquentables, le créateur des Blues Brothers, qui leur redonne une seconde vie avec Blues Brothers 2000, pourrait même être considéré comme un auteur à part entière : atypique, humble mais immédiatement reconnaissable grâce à son sens du tempo.
Lorsqu’il est apparu dans le paysage cinématographique avec “The Element of crime”, “Epidemic” et “Europa”, on l’a vite rangé dans la génération visuelle des années 1980.
Le Belfast d’Hollywood ne se résume pas à Titanic : l’écrivain Glenn Patterson explore la relation difficile du cinéma au conflit nord-irlandais.
Du Japon, Sharon Lockhart est revenue avec deux travaux fort différents pour un même sujet : le basket féminin.
Deux Britanniques entre Wallace & Gromit : les marionnettistes foutraques de Faulty Optic s’amusent avec nos peurs d’enfant pour mieux nous coller le nez à la réalité.
On pourrait faire un parallèle entre la pièce de Pedro Calderón de la Barca, La Vie est un songe, écrite en 1625, et l’histoire vraie de Kaspar Hauser, trouvé à Nuremberg en 1824. Dans La Vie est un songe, Calderón imagine un roi, féru de science, d’astronomie, un tyran déguisé en protecteur de son royaume […]
Pour sa première exposition, Le Fresnoy s’attaque à la présence absente de l’image.
Quelques groupes de graphistes continuent aujourd’hui de défendre l’affiche militante : Nous Travaillons Ensemble, les Graphistes Associés et Ne Pas Plier, associations hors norme de regardeurs du social.Une manif dans Paris et une quinzaine de personnes qui avancent derrière deux banderoles jointes : « Existence-Résistance ».