ARCHIVES DE Mars 1998
Articles du 04 Mars 1998
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
[Archives] A l'occasion de l'anniversaire de Joe Strummer, qui aurait eu 66 ans ce mardi, nous republions en intégralité un passionnant entretien que le chanteur nous avait accordé en 1998 // Pendant cinq ans, de 77 à 82, Joe Strummer connut la gloire à la tête de The Clash. Un groupe radical et mondialement populaire, moderne et précurseur dans ses métissages : l'une des incarnations du rock les plus galvanisantes, il contribua à changer le cours de son histoire. De cette fournaise intense, Strummer est ressorti carbonisé. Depuis, il n'a plus donné que des nouvelles épisodiques, échos grésillants d'une lointaine station de radio.
Depuis tes débuts, tu as toujours fait preuve d’une grande curiosité musicale. Au-delà de ces passions de découvreur, tu dois pourtant avoir quelques disques vers lesquels tu reviens toujours… Tout ce que j’écoutais au début des années 70 : le funk et le rhythm’n’blues d’un côté, avec James Brown, Al Green ou Parliament/Funkadelic, le rock […]
Loin de Bristol et à l’abri des regards, Morcheeba invente le trip-hop domestique, la soul cocooning et le groove casanier. Après la tempête lascive d’un premier album qui fit naître un genre, le trip-folk, place à Big calm et à son opulence discrète, bercé entre bonheur conjugal et harmonies conjuguées.</
Plus intéressant que la dernière Mostra de Venise, presque aussi dense que Cannes, le Festival du film de Berlin vaut beaucoup mieux que sa réputation et que son triste palmarès. Cette année encore, on ne savait plus où donner du regard : à côté de valeurs établies comme Resnais, Tarantino ou les Coen, le cinéma d’Extrême-Orient a réussi à nous subjuguer de nouveau.
Une rétrospective permet de vérifier que Gus Van Sant, ancien assistant de Corman, a plongé les genres américains classiques dans une vision très sex & drugs & rock’n’roll.Si avec « Will Hunting », Gus Van Sant s’approprie le mélo, sa filmographie est une balade oblique parmi les genres phares du cinéma américain.
Cinéaste gay affiché, continuateur de la beat generation au début des années 90 avec ses remarqués « Drugstore cowboy »et « My own private Idaho » Gus Van Sant a délaissé les chemins de traverse des road-movies pour entrer dans le système hollywoodien. Avec « Will Hunting », Van Sant a touché le jackpot de neuf nominations aux Oscars sans faire de compromis déshonorant.
Depuis dix ans, Pierre Joseph s’amuse à nous amuser. Aujourd’hui, il affiche sa volonté d’apprendre : tout et n’importe quoi, du base-ball au surf en passant par le japonais.
Joachim Schmid travaille avec des photographies, mais il n’est pas photographe. Il utilise, recycle des images, mais refuse absolument d’en produire. Il s’en explique d’ailleurs lui-même dans un tract : “Chaque année, une quantité inimaginable de photos sont produites dans le monde entier. Nous tous contribuons quotidiennement à accroître cette montagne de photos déjà gigantesque. […]
Depuis trois ans, le plasticien Rainer Oldendorf tourne Marco. Une singulière expérience de cinéma.
Gus Van Zandt échappe aux pièges de son matériau mélodramatique pour réussir à faire entendre sa petite musique. Emouvant et nonchalant.
Gus Van Sant échappe aux pièges de son matériau mélodramatique et réussit à faire entendre sa petite musique.