ARCHIVES DE Décembre 1998
Articles du 30 Décembre 1998
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
A Elliott Smith, sans doute le songwriter de l’année, on a oublié de poser la question essentielle : « Pourquoi cette obsession bizarre pour les ampoules électriques ? » L’occasion de vérifier que le sombre Américain abrite en fait un authentique comique.
L’idée de base était simple mais glissante : rencontrer Brian Molko, l’intrigant leader de Placebo, en tête à tête, histoire de lui arracher, façon combat de catch, la cagoule. Mais on ne touche pas au masque de Brian Molko, tellement porté qu’il lui colle désormais irrémédiablement à la peau.
Cette année, il n’a pas sorti de disque. Mais, via son excellent label Luaka Bop, David Byrne a sorti quelques grands disques de world-music, comme ceux de Tom Zé ou Waldemar Bastos.
Et si le meilleur groupe de l’année 99 était français ? Pour l’instant dans l’ombre, Dionysos sera-t-il ce salutaire coup de fouet que le rock d’ici attend depuis Diabologum ? Le groupe de Valence se souvient comment on peut financer un album en cueillant des abricots.
Il faut aimer la musique pour aller chercher un tel article. Nous avons bravé les ours, les éboulements, les coulées de neige, mais nous ne regrettons rien de ce voyage dans la bergerie où le collectif Kitusai compose, coupé du monde, relié au monde.
L’année 98 avait commencé en fanfare avec Fantaisie militaire, elle devait logiquement s’achever en compagnie d’Alain Bashung, l’artiste le plus sollicité par les lecteurs. Le jour de l’interview, c’était son anniversaire.
Comment un groupe de rock peut-il devenir une obsession si tenace, si viscérale que la vie s’organise autour de cette passion incontrôlable? Comment peut-on découvrir les Pixies dans le Cantal et finir par dédier sa vie à la sonicité, un mot inventé pour Sonic Youth.
Dans la famille Podalydès, Bruno est le réalisateur. Après Versailles-Rive gauche et l’intermède campagnard Voilà, il a livré cette année Dieu seul me voit, où l’on a jubilé de retrouver le même « personnage dans la foule », inspiré par Sempé.
Avec ses critiques ciné survoltées dans Libé, Louis Skorecki s’est fait connaître du grand public cette année. Pourtant, il surfait déjà sur la Nouvelle Vague.
Sous ses airs de roi du nanar, l’inclassable Max Pécas a tout essayé: polar, porno, comédie. Pygmalion et novateur, il reçoit pourtant depuis quarante ans des volées de bois vert de la part de la critique. Mais le public est venu là pour s’éclater.
Cette année, trois films questionnaient les frontières effacées entre l’homme et l’animal : Starship Troopers de Paul Verhoeven, Vampires de John Carpenter et Les Idiots de Lars von Trier. Trois approches opposées, mais un questionnement identique : où est la bête ?
Imaginons. Il y a beaucoup de monde devant les étalages. On prend une paire de gants. Arrivé devant la caisse, on s’aperçoit que c’est une boîte de sardines. Trop tard ! Plus le temps de faire demi-tour, on achète et on s’en va. A peine rentré à la maison, les sardines pleurent au fond de leur boîte. On se surprend à les mesurer, les sardines. Le mal est fait : Grand Magasin et ses performers du langage sont passés par là.