ARCHIVES DE Décembre 1998
Articles du 02 Décembre 1998
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Glouton gourmet de musiques, DJ Morpheus exhibera sa sensuelle culture derrière les platines d’une salle rennaise dont le nom lui va comme un gant : Liberté Haut. Car de liberté et de hauteur, il est souvent question chez cet apatride érudit, à la carrière déjà impressionnante.
Ce sera l’événement de ces vingtièmes Transmusicales : samedi soir, les platines mythiques de Fatboy Slim toucheront pour la première fois le sol français. Un sol soudain instable et glissant, bombardé par la furie bacchanale de ce DJ entonnoir, le plus puissant antidépresseur de l’époque. Des Housemartins à la house tout court, de Freakpower au pouvoir, le parcours en montagnes russes d’un survivant.
Le festival des Transmusicales de Rennes 98 prouve que c’est dans les melting-pots qu’on fait les meilleures soupes épicées. De la venue événement de Fatboy Slim aux mémoires tendres d’Etienne Daho, de l’ambitieux projet de Yann Tiersen à la culture en mouvement de DJ Morpheus, panorama d’un vingtième anniversaire qui ne sent pas l’hospice.
A l’époque du tout-à-l’image, Shohei Imamura représente un peu ce qu’ont été Renoir ou Ford en d’autres temps : un artiste dominant son expression avec une telle souveraineté qu’il n’a plus besoin de la moindre gesticulation stylistique ce que prouve de nouveau son superbe Kanzo sensei. Rencontre avec un chêne massif du cinéma, qui a appris son métier dans les années 50 avec Ozu.
Jumelé gagnant à Nanterre avec André Wilms, qui joue Max Black, mis en scène et en sons par Heiner Goebbels. L’acteur en phase totale avec son sujet démontre une fois encore son incroyable sens du trafic.
Le “personnage” d’Anne Alvaro a un plan. Elle vient à Venise pour y retrouver un homme, croisé dans une soirée parisienne, et ainsi “mettre en scène l’instant de la rencontre”. Construit comme une rêverie autour du livre de Sophie Calle (Suite vénitienne, Editions de l’Etoile), le film de Kané rajoute une couche supplémentaire de doute […]