ARCHIVES DE Août 1997
Articles du 06 Août 1997
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Enfant de la balle du Sud profond, passionnant théoricien autodidacte, critique original qui préfère Jerry Lewis à Woody Allen, Jonathan Rosenbaum fait le lien cinéphile entre les Etats-Unis et le reste du monde : comment le cinéma mondial touche ou ne touche pas le public américain, comment le cinéma américain est ou n’est pas une émanation du système capitaliste.
Au sud-est de Cuba, moins exposé à la mode touristique, Haïti sonne lui aussi le réveil de la musique des Caraïbes. Une révolution de tambours née de la rencontre des Indiens, de l’Afrique et de l’Occident, aujourd’hui nourrie du chant, des invocations et des danses des paysans : le théâtre de tous les métissages, où le vaudou a même adopté les danses de la cour de Versailles.
L’inspiration en berne depuis le somptueux Vauxhall & I, Morrissey peine à relever la tête sur son nouveau Maladjusted, qui révèle un intérieur de vieux garçon, au mobilier vieillot et dépareillé. A l’aube de la quarantaine, peut-être guéri des démons qui lui servaient de muses, Morrissey n’y chante plus que de vagues souvenirs : de malheur et de grandeur.
Le second album des Ecossais surdoués de Belle And Sebastian voit enfin le jour en France. Collection délicate de chansons hors-saison, If you’re feeling sinister est principalement l’oeuvre de l’invisible Stuart Murdoch, pieux chef scout passé maître dans l’art de la fuite. D’une journée et d’une nuit de cache-cache à Glasgow, on gardera la sensation d’avoir vécu à ses côtés dans un remake de Sois belle et tais-toi.
James Stewart était l’honnête homme parfait du cinéma américain. Une image dont s’est emparé Hitchcock pour la tordre et y insérer le reflet de ses obsessions les plus intimes.
Film fétiche pour beaucoup, La Nuit du chasseur est cette borne originelle du cinéma américain, ce récit de tous les commencements, cette histoire de père et d’enfance qui ne peut être que le trésor de tout ciné-fils. Revoir l’unique film réalisé par Charles Laughton, c’est aussi se souvenir de Robert Mitchum en révérend Powell, de cette incarnation de la fatigue et de la nonchalance.
A quoi ressemble, vu d’Europe, le cinéma hollywoodien aujourd’hui ? La production américaine est-elle entrée dans une nouvelle phase historique ?
Pour fêter son cinquantenaire, le plus cinéphile des festivals, celui de Locarno, a demandé que des cinéastes américains majeurs écrivent sur leur film américain préféré.
Aujourd’hui peut-être moins riche, mais certainement plus dominateur que jamais, le cinéma américain est fêté cet été par le Festival de Locarno. Comment a-t-il évolué sur les cinquante dernières années ? Quel regard peuvent aujourd’hui porter sur lui les cinéastes, les spectateurs américains et européens ?
Fume, c’est du trash. Cinquième édition du désormais mythique Etrange Festival, la seule manifestation de l’été spécialisée dans le bronzage intégral de la rétine et des neurones. Au fond du bunker du Forum des Halles, transformé pour l’occasion en Galerie Farfouillette de l’extrêmement bizarre, sexe, gore, trash, satanique. Cochez la case de votre choix. Noir […]