ARCHIVES DE Juillet 1997
Articles du 02 Juillet 1997
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Le secret magnifique. Les femmes dépositaires privilégiées des passions amoureuses : Guiguet est un digne héritier de Douglas Sirk. Avec trois longs métrages et deux courts, Jean-Claude Guiguet a déjà construit ce qu’on a coutume d’appeler une oeuvre. Car même s’il s’agit d’un cinéaste rare à tous les sens du terme, avec une moyenne d’un […]
Dans les années 80, la discographie d’Echo & The Bunnymen fut exemplaire, régulière et en grimpette. Avec un col : Ocean rain. Et un sommet dix ans plus tard : l’inattendu Evergreen.
Une chanteuse régulièrement embrigadée par ses états d’âme, Lisa Germano, rencontre un groupe d’ordinaire prisonnier de ses exigences soniques, Giant Sand : c’est la naissance de OP8, groupe serein et flamboyant. Slush, leur album au chant profond et luxueux, embarque country et folk pour une rare virée dans l’aristocratie. A Tucson, dans la chaleur de l’Arizona, rencontre de deux mondes a priori inconciliables : celui d’une fille acide et de garçons placides.
Les 18 et 19 juin derniers, Oasis retrouvait la scène après un an ou presque de repos tumultueux mais salvateur. C’est à San Francisco, en première partie du show hystérique de U2, que les Mancuniens effectuaient un retour nonchalant mais impressionnant, à quelques jours de la sortie déjà événementielle de leur troisième album, Be here now. De Bono à Nono, deux façons radicalement différentes de faire du rock gigantesque.
L’Amérique, qui avait tué ce prince atypique du rock anglais des années 80 nommé Echo & The Bunnymen, vient d’avoir la primeur de sa rédemption. Depuis son départ du groupe en 88, son leader Ian McCulloch avait beaucoup crâné, la plupart du temps à vide, sa carrière rejoignant souvent le glauque de ses anciens camarades de Liverpool.
En vingt ans de carrière, Jean-Claude Guiguet a peu tourné, mais ses films sont des trésors. Le Festival de La Rochelle lui rend un hommage mérité mais paradoxal, à l’heure où il peine à boucler le budget de son quatrième long métrage. Entre citations de Godard ou Rilke, Guiguet évoque les gens qui l’ont accompagné, tente d’analyser la mystérieuse activité qui consiste à faire des films et entre dans une saine colère contre l’uniformisation des goûts.
Racisme, misère, drogue et violence font l’essentiel de son travail de photojournaliste, sans nécessairement faire son bonheur. Engagé dans ses enquêtes comme dans ses publications, Eugene Richards devient le témoin obstiné d’une Amérique telle qu’elle n’aime pas se voir et qu’il montre dans le cadre des Rencontres internationales de la photographie d’Arles.