ARCHIVES DE Février 1997
Articles du 26 Février 1997
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Ce qui frappe dans Muriel, c’est avant tout l’écriture cinématographique de Resnais. Par un montage saccadé, alternant des instants de vie et des fixations sur une main ou un objet, Resnais tente de saisir les pensées de ses personnages et d’accélérer leur pouls mortifère. Par ces plans, il incise la chair de son récit, lui […]
Retour sur notre entretien réalisé il y a tout juste 20 ans et témoignant de la fraîcheur d’esprit d’un homme qui a révolutionné la musique mais su demeurer un enfant joueur.
Etonnamment sobre sur Pop, The Edge commente, morceau par morceau, le nouveau U2 : « Il fallait nettoyer. »
Homme de labeur et d’ombre, The Edge inventa la guitare cheveux au vent, aussi lyrique et emphatique que le chant de Bono. Il fut pourtant le moteur de la remise en question du groupe, redoutable censeur des extravagances de son chanteur, solide tenancier de la maison de Dublin. Chaleureux, vif et humble, il explique le fonctionnement invraisemblable de U2 et pose la question : « Est-ce bien raisonnable à nos âges ? »
Avec son label Solid Records et avec Motorbass, la plus passionnante écurie de house française, le Versaillais Etienne de Crécy s’est imposé comme l’un des meilleurs ouvriers du pays tendance bric-collages. Joueur et inventif, il vient de prouver avec sa compilation Superdiscount que la house n’avait pas de portes mais un gros nez de clown.
Caché derrière ses personnages d’exclus maudits, Tim Burton passe souvent pour un être solitaire et mélancolique, une sorte de corbeau batcave de la pellicule, un cinéaste réfractaire et dépressif. Un examen attentif de ses films et particulièrement le dernier, Mars attacks! et une conversation avec lui dévoilent une personnalité plus nuancée, pas si étrangère que ça à l’Amérique majoritaire.Burton serait plutôt une sorte de synthèse mutante entre Ed Wood et Walt Disney, Roger Corman et Steven Spielberg.
Mars attacks! est aussi un carnaval de signes américains. Du kitsch au pop-art, des donut-shops à la Maison Blanche, de Las Vegas aux célébrités de la culture populaire : passage en revue des cartes secouées par Tim Burton.
En pastichant sans ménagement « Independence Day » tout en rendant hommage à « Docteur Folamour », Tim Burton venge « Ed Wood » et réalise la fantaisie sci-fi à gros budget que son maître n’a jamais pu mettre en oeuvre. Souvent tordant de rire, toujours inventif, « Mars Attacks! » mouline parfois dans le vide et grille ses piles à force de surchauffe d’idées. Carburant enrichi du projet de Burton, la veine parodique en est aussi sa limite.