ARCHIVES DE Avril 1996
Articles du 10 Avril 1996
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
On tâchera d’être aussi concis que le film (une heure pile) : à part une musique inutile, Nanouk, c’est rien que du bonheur. Officiellement, son réalisateur Robert Flaherty est le “père” du documentaire. A l’époque, Bob s’attelait juste à son premier vrai film, le compte rendu de la vie d’une famille d’Esquimaux. Et comme il […]
Alors que l’Angleterre enterre déjà sa brit-pop musique archaïque jouée par les vieillards de Blur ou d’Oasis au profit d’un ridicule revival néoromantique strictement londonien et mort-né, les Romo, retour sur vingt années riches en mouvements de jeunesse qui ont secoué le Royaume ou ses gazettes. Du ridicule au glorieux, de l’éphémère au fondamental.
En 95, on avait beaucoup craint pour la santé mentale des Cocteau Twins, qui sortaient deux maxis expérimentaux tout à fait infréquentables. Mais avec Milk & kisses, le trio revient au bercail et propose l’impossible : sortir, avec un art ahurissant de l’architecture intérieure, le même album pour la neuvième fois, sans routine ni déjà-vu. Avec Robin Guthrie et Simon Raymonde, visite amicale de la concurrence, des Pistols à Pulp.
En donnant sa vision du film de vampires avec The Addiction, le réalisateur de Bad lieutenant et de King of New York continue d’enregistrer tel un sismographe la déchéance de notre siècle et ajoute une nouvelle pierre tombale à son uvre postée au bord de l’abîme. Et quand on accompagne Abel Ferrara dans l’une de ses journées new-yorkaises déjantées, on constate à quel point ses films et sa vie se confondent en un même territoire dangereux, suspendu entre ciel et poubelles.
Du cinéma rectiligne de Chantal Akerman à la sinuosité baroque de celui de Jean-Claude Biette, il y a bien des différences dans l’idée de ce qu’un film doit être. Mais ces différences ne sont pas des antagonismes, tant ces deux cinéastes minoritaires et indépendants affrontent les mêmes difficultés et visent un même horizon : faire du cinéma en toute liberté. Comme le prouvent leurs nouveaux films respectifs, Un Divan à New York et Le Complexe de Toulon.