ARCHIVES DE Mars 1996
Articles du 06 Mars 1996
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Dans Le Cri de Tarzan, son premier long métrage, Thomas Bardinet maîtrise l’art de la litote jusqu’au classicisme. Il filme avec un calme apparent la violence sociale et amoureuse, sur un ton cocasse et optimiste. Il est aussi membre de Sérénade Production, tribu démocratique fondée par cinq cinéastes qui travaillent collectivement sur les films des uns et des autres. Leur union fait aussi leur modeste force.
Parfum de vacances forcées chez Noir Désir après le triomphe de l’énorme Tostaky : alors que le guitariste Serge Teyssot-Gay vient d’enregistrer Silence radio, disque dense et orageux, Bertrand Cantat, la voix en guérison, s’invente journaliste et interviewe sans fausse pudeur son fidèle homme de main.
Depuis le décevant Now I’m a cowboy, on était sans nouvelles des Auteurs. En 95, affairé à l’écriture d’un nouvel album, After murder park, l’intègre Luke Haines n’aura pourtant pas échappé au raz de marée Blur, Pulp, Oasis, phénomène majeur d’une année musicale qu’il chronique avec les vertus qu’on lui connaît : finesse, concision, âpreté.
Probablement centaure dans une vie antérieure, Bartabas s’est inventé un nom, une origine, une tradition. Fondateur du Théâtre Equestre Zingaro, il danse avec les chevaux, fait rêver dans des spectacles aux allures d’opéras et sort cette semaine son deuxième film, Chamane. Départ à la bordure du périphérique Nord, sortie Aubervilliers.
Un an après « Chungking express », on continue de découvrir Wong Kar-wai dans un beau désordre avec son film précédent, « Nos années sauvages » : une ode à la jeunesse d’une grâce sidérante.
Oeuvre déchirante d’un humaniste désespéré, Les Cavaliers de Ford débarque un dimanche en prime time tel un miracle (ou une erreur ?) de programmation télévisuelle.
Pourquoi cette vogue du cinéma chinois ? Simplement parce qu’il nous emmènerait sur des chemins inédits, loin des grands axes franco-américains embouteillés ?