ARCHIVES DE Février 1996
Articles du 14 Février 1996
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Bonne cuvée pour le festival d’Angers avec, entre autres, le Ferran nouveau et la suite de Wallace & Gromit.
Le Jeu de Paume sort de l’oubli Lionel Rogosin, documentariste engagé politiquement, chaînon manquant entre Flaherty et Cassavetes.
De Space oddity à Let’s dance, David Bowie n’aura été je veux dire non pas sa “démarche artistique” ni son ” uvre”, mais bien lui, comme incarnation d’un processus et d’une dynamique qui l’irradient à tout instant qu’une longue approche du chaos, mais surtout une incessante lutte intérieure pour pouvoir distinguer le chaos […]
Minimaliste malgré lui, Mathieu Boogaerts, 25 ans, tombe dans la pop d’ici comme un cheveu sur la soupe : fanatique de Marley et de chaloupements africains, abonné absent aux états d’âme solitaires, plus familier de Dick Annegarn que de Dominique A, il se révèle aussi lunaire et malicieux que son album Super.
Le premier, David Bowie, a tout vu, tout connu, devenant le schizophrène éclairé auprès duquel le second, le jeune écrivain français Mehdi Belhaj Kacem, est venu chercher conseil. La création, le chaos, le désir, l’âge et la mort : une leçon de vie de l’ancien à son bouillant disciple. L’occasion de découvrir un Bowie étonnamment humain, généreux et espiègle, parfait dans le rôle du mentor attendri.</
Le visage en lame de couteau et l’esprit affûté, João Cesar Monteiro est un cinéaste qui porte son cinéma sur le dos comme une carapace. Nomade portugais, il a parcouru le monde en voyageant dans les ruelles de Lisbonne. Un peu comme Pessoa en son temps, on pourrait dire de Monteiro qu’il n’est rien il porte pourtant en lui tous les rêves du monde.
Mercredi, jeudi, vendredi : trois jours partagés avec l’un des personnages les plus singuliers du cinéma au moment où sort son étrange et splendide Comédie de Dieu.
Objet de fascination sans précédent, Orange mécanique ne cesse, depuis 1971, d’alimenter les fantasmes du rock.