ARCHIVES DE Janvier 1996
Articles du 10 Janvier 1996
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Mise à jour : Harry Belafonte est mort ce 25 avril 2023. Il avait 96 ans. Pour lui rendre un dernier hommage, nous vous invitons à (re)lire notre interview de 1996 du chanteur. D’Harry Belafonte, on avait l’image un peu floue d’un gentil crooner, cousin de sucrerie d’un Johnny Mathis. Surprise, l’homme qui vient présenter le film White man n’a rien d’un professionnel rompu au discours lénifiant sculpté dans le bois le plus massif : c’est au contraire un militant acharné qui distille une parole aussi radicale que celle d’un Spike Lee. Quoique beaucoup plus subtile et mieux articulée.
En marge des grosses productions du rock anglais, l’année écoulée aura aussi servi d’écrin à l’artisanat ténébreux de Delicatessen, petit groupe résistant et combatif, signataire avec CF Kane d’un des meilleurs singles de 95. Neil Carlill, leur petite star réfractaire, dresse ici l’état des lieux -intérieur et austère- d’une industrie discographique de plus en plus inflexible et lourde. De la dure condition du groupe indépendant en Angleterre.
Avec Nom d’un chien, étrange trilogie née de l’âme bricoleuse et poétiquement tordue de son créateur, Denis Chabroullet, le Théâtre de la Mezzanine inflige une belle dérouillée au genre muet.