ARCHIVES DE Novembre 1995
Articles du 22 Novembre 1995
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Irrécupérable tête brûlée, c’est par une de ses pirouettes favorites - changer de groupe plutôt que d’affronter le succès planétaire - que Kim Deal a refusé la gloire promise à ses Breeders. Avec The Amps, l’ancienne polissonne des Pixies retourne à ses sources : le rock âpre, les mauvais garçons, la dope et Dayton, ville natale qui la retient par les pieds en lui interdisant glamour, pauses et langue de bois.
Avec la sortie des inédits de l’Anthology vol. 1, la beatlemania redécouvre ses jambes de 20 ans. L’occasion d’un retour aux studios d’Abbey Road en compagnie de l’honorable George Martin, l’homme qui fit des quatre teignes de Liverpool débarquées de Hambourg la plus belle histoire de la pop-music.
Consacré sur le tard avec Different class, son nouvel album, Pulp est aujourd’hui devenu en Angleterre le seul phénomène capable de chercher des noises à Blur ou Oasis. A l’heure d’un retour vengeur à Sheffield, la ville qui ignora pendant plus de dix ans ses plus brillants rejetons, Jarvis Cocker myope furieux devenu le sex-symbol le plus curieux des nineties se retourne sur une carrière « lente comme un escargot ».
Si le monde ressemblait à certains gros titres des médias, Malik Chibane ne serait pas cinéaste, mais glandeur la semaine, incendiaire de voitures le week-end avec option « relais du GIA ». Mais le monde est parfois plus complexe que le simplisme cathodique spectaculaire, comme le montre Chibane avec beaucoup de finesse dans sa filmographie naissante : Hexagone puis Douce France, qui sort cette semaine. Dans la France de 95, on a besoin de gens comme Malik Chibane.