ARCHIVES DE Mai 1991
Articles du 19 Mai 1991
À moins d’une semaine du lancement du festival de Cannes, quels sont les films que l’on attend avec impatience ? Petit tour d’horizon parmi toutes les sélections du festival, entre auteur·trices confirmé·es et jeunes espoirs de demain.
Pour célébrer les 60 ans du premier album des Beach Boys, le groupe de Brian Wilson s’associe à Vilebrequin pour une collection entre le littoral californien et les côtes tropéziennes. L’occasion de revenir sur 5 anecdotes concernant la formation américaine.
ARIVE, l’application qui sélectionne et livre des produits de beauté, mode et lifestyle en moins de 60 minutes par vélo électrique, est désormais disponible à Paris !
Trente-trois ans après sa création, la Fondation Jean-Luc Lagardère s’engage, cette année encore, à soutenir le projet de jeunes professionnel·les : musicien·nes, photographes, scénaristes TV, journalistes, écrivain·es….Un véritable coup de pouce pour les artistes et acteur·rices de la culture !
Il paraît que Chris Parker, alias KRS One, est un bon rapper : pas sexiste, contre la violence et les chaînes en or. Encore mieux, il pense et donne même des conférences dans les universités. Le gendre idéal, quoi. Certes. Et si le tableau n’était pas si simple et idyllique ? Dans son beau discours, il faut savoir trier entre vérités bonnes à dire, vantardises rigolotes mais puériles et conneries pures et simples.
84, The Loft. 86, The Weather Prophets. Après s’être investi avec maestria dans l’écriture pour deux groupes qui ont traversé l’époque bien trop discrètement, Peter Astor joue solo et se préoccupe enfin de sa destinée. Marqué du sceau de ses maîtres américains mais nanti d’une élégance et d’une retenue toutes britanniques, il tente d’imposer son talent mélodique hors pair. Quelques mois seulement après Submarine, voici Zoo, seconde matrice de son introspection mélancolique.
La façade de R.E.M. est sans histoires : matériau noble pour lignes classiques conjuguées au présent, juste un peu moins brillante, un peu moins tranchante qu’il y a dix ans. Derrière, un architecte millionnaire en voie de clochardisation joue un cache-cache bluffeur. Plus on le voit, moins il se montre. Michael Stipe aurait-il tué Laura Palmer ?
Après vingt ans de carrière, Elliott Murphy flâne tranquillement sur les chemins vicinaux du rock’n’roll circus. L’ex-nouveau Dylan vit au rythme de ses désirs : l lit beaucoup de livres,
rêvasse aux terrasses des cafés parisiens, hume l’odeur des villes du Vieux Monde et fait de tous ses souvenirs fanés de beaux disques au charme désuet.
Fureur contrôlée, guitares inifugées, double basse réactive, chansons en pirouettes et contre-pirouettes électrocutées, néo-dirty sound contaminé, voici Ned’s Atomic Dustbin, dernière sensation britannique en date. Après une dangereuse série de singles en fission, l’album déçoit déjà, trop monochrome, trop propre (la douche décontaminante, peut-être ?). De Tchernobyl à Chinon, le monde entier s’interroge : groupe thermonucléaire ou déchet irradié ?