Animation japonaise au Forum des Images ou cinéma fantastique à Gérardmer, hommage à Jane Birkin à l’Olympia ou aux sculptures de Toni Grand au Musée Fabre…. Voici nos 10 bonnes raisons de sortir son nez dehors cette semaine !
1. “Ziggy Stardust” de Léonie Pernet au Théâtre de la Ville
Après le Printemps de Bourges et le Festival d’Avignon, Léonie Pernet donne une nouvelle performance de sa relecture de The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars dans le cadre de la trilogie 1972. Entourée d’un claviériste et d’un violoniste, la percussionniste offre une (re)création afrofuturiste éblouissante, en invitant la chanteuse Imany et le performer Oko Ebombo. À (re)voir absolument.
> Le 29 janvier, au Théâtre de la Ville, Paris
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2. Gérardmer à Paris
L’iconique Festival international du film fantastique de Gérardmer prendra ses quartiers à la Cinémathèque française pour une semaine de reprise des films diffusés durant le Festival. Sont notamment attendus Sleep de Jason Yu (passé par la Semaine de la critique à Cannes), ou encore The Forbidden Play de Hideo Nakata, réalisateur du culte Ring… Ouverture du bal avec la projection du Grand Prix du Festival, mercredi 31 à 20 heures !
> Du 31 janvier au 5 février, à la Cinémathèque française, Paris
3. Culottées, par Justine Heynemann
Cultes, Les Culottées de Pénélope Bagieu font leur entrée au théâtre sous la houlette de Pauline Heynemann. Une adaptation haute en couleurs de ces portraits de femmes qui ont marqué l’histoire par leur culot : “Face à l’adversité, un père, une institution, une loi ou même la société tout entière : à partir de maintenant, on va faire comme j’ai décidé.” Ce feu d’artifice de personnages – une soixantaine tout de même ! – prend vie à travers le jeu, la danse, la musique ou le chant et réunissent sur le plateau Coraly Zahonero, Françoise Gillard, Élissa Alloula, Claïna Clavaron et Séphora Pondi. Show devant !
> Du 25 janvier au 3 mars au Studio de la Comédie-Française, Paris
4. Toni Grand. Morceaux d’une chose possible, à Montpellier
Réunissant près de soixante-dix œuvres, dont certaines monumentales, cette rétrospective remet en lumière l’œuvre de Toni Grand, qui a renouvelé les codes de la sculpture traditionnelle et ses fonctions habituelles de représentation et qui a contribué à inventer de nouvelles formes et de nouveaux usages de matériaux jusqu’alors inexploités dans le champ artistique. Au point d’influencer aujourd’hui des artistes comme Richard Deacon, Katinka Bock ou encore le chorégraphe Boris Charmatz.
> Du 20 janvier au 5 mai, au Musée Fabre, Montpellier
5. Avant-première exceptionnelle de Maman déchire d’Émilie Brisavoine
Le ciné-club Chahuuut ! animé par Antoine du Jeu à la Filmothèque du Quartier latin est de retour en 2024, et commencera l’année avec l’avant-première exceptionnelle du documentaire Maman déchire. Aperçue dans La Bataille de Solférino de Justine Triet en 2013, découverte à l’Acid avec son film Pauline s’arrache, la cinéaste revient cette année avec un documentaire intime, un “essai autobiographique sur courant alternatif” sur sa propre mère.
> Le 30 janvier à 19h30, à la Filmothèque du Quartier latin, Paris
6. L’Art de rien
Exposition collective rassemblant des artistes majoritairement bruxellois·es attaché·es à des matériaux “humbles”, pour qui le “moindre geste” participe d’un ethos artistique prolongeant un motif ancien (less is more, l’Arte Povera), L’art de rien fait du “rien” un “tout” esthétique. Les artistes détournent ici des matériaux ternes et redonnent une dignité à des objets incongrus, faisant de la pauvreté apparente du monde matériel le socle d’une sensibilisation de l’esprit. Puisées en partie dans la collection de François de Coninck et dans le cabinet de curiosités contemporaines de Galila Barzilaï Hollander, les œuvres exposées à la Centrale font “rimer pauvreté avec générosité” par leur capacité à mettre la modestie de moyens au service d’un geste iconoclaste.
> Jusqu’au 17 mars, à La Centrale, Bruxelles
7. L’Art de perdre, par Sabrina Kouroughli
Une bonne dose d’autodérision : dès le titre de son roman, Alice Zeniter fait le choix de donner la parole à ceux et celles à qui on l’a volée. Comme ses grands-parents par exemple, des harkis, ces “sacrifiés de l’Histoire”. L’Art de perdre, c’est donc avant tout celui de plonger dans l’histoire des siens, d’en remonter le courant en recueillant des témoignages, de ce côté de la Méditerranée comme de l’autre, en Algérie, sur les traces de sa famille. Une parenté d’expériences que partage Sabrina Kouroughli, qui met en scène la pièce et interprète Naïma, le personnage central du livre.
> Du 25 janvier au 9 février au Théâtre Gérard-Philipe, Saint-Denis
8. Luc Moullet présente son film Anatomie d’un rapport
Pour lancer en grande pompe la rétrospective de ses films qui démarrera le mercredi 31 janvier, Luc Moullet présentera, en compagnie d’Antonietta Pizzorno et Richard Copans, son quatrième film, Anatomie d’un rapport, qu’il réalisa en 1975. Pensé avec sa compagne Antonietta Pizzorno, le film étudie la cellule du couple, tel un étrange préquel au film de Justine Triet, sorti presque cinquante ans plus tard. Quoique tout aussi intéressant, ce film-là n’a pas été nommé aux Oscars…
> Le 31 janvier à 20 heures, au Reflet Médicis, Paris
9. Masterclass de Rintarō
Dans le cadre de la programmation Tout’anim du Forum des images, Rintarō sera de passage à Paris pour une masterclass exceptionnelle, animée par Xavier Kawa-Topor, délégué général de NEF Animation. La conférence reviendra sur l’œuvre du Japonais, à travers des extraits de ses films et de planches de sa BD autobiographique, brassant ses multiples univers, de Galaxy Express 999 à Albator… Le réalisateur dédicacera ensuite sa BD Ma vie en 24 images par seconde.
> Le 3 février à 19h30, au Forum des images, Paris
10. Jane Birkin by Friends à l’Olympia
Jane Birkin est décédée le 16 juillet dernier. Vingt-trois interprètes de l’artiste disparue viendront lui rendre hommage sur la scène de l’Olympia à Paris, samedi 3 février, pour un concert hommage imaginé par Étienne Daho et Jean-Louis Piérot, producteur et arrangeur d’Oh ! Pardon tu dormais…, son dernier album studio. Parmi eux et elles : Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, bien sûr, Beth Gibbons, Miossec. Thomas Dutronc, Keren Ann, Catherine Ringer, Alain Souchon….. Les bénéfices de la soirée seront reversés aux Restos du Cœur.
> Le 3 février à l’Olympia, Paris
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