Rétrospective Marcel Pagnol, André 3000, Un été au Havre… Voici l’agenda de la semaine

1. André 3000 en concert

Huit mois après son premier album solo surprise, New Blue Sun, André 3000 fait coup double à la Gaîté Lyrique, à Paris, avec deux concerts estivaux forcément événementiels. Où la moitié d’OutKast, joueur invétéré de flûtes, apportera un peu de baume au cœur avec ses compositions instrumentales.
> Les 8 et 10 juillet, à la Gaîté Lyrique, Paris

            {"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
          

2. The Breeders en concert

Entre deux concerts d’André 3000, quoi de mieux que de se replonger 30 ans en arrière avec le groupe de Kim Deal ? Entre le tube Cannonball, l’indémodable No Aloha et une reprise des Pixies (Gigantic), les Breeders offriront un retour vers le futur au public parisien.
> Le 9 juillet, à La Cigale, Paris

3. Histoire d’un Cid

Prenant ses quartiers d’été aux Fêtes nocturnes du château de Grignan, Jean Bellorini, le directeur du Théâtre national populaire de Villeurbanne, a embarqué dans ses valises Le Cid de Pierre Corneille en guise de devoir de vacances. Une manière pour lui de s’emparer des enjeux d’une tragi-comédie écrite en 1637 et de questionner avec humour l’enfer des règles de l’honneur en vigueur à cette époque.
> Jusqu’au 24 août (relâche du 26 au 28 juillet), au château de Grignan

4. Un été au Havre

Avec la sixième édition d’Un été au Havre, pilotée par son directeur artistique Gaël Charbeau, la poésie envahit de tous côtés la ville normande en lui conférant, par des interventions d’artistes in situ, une dimension supplémentaire, comme si Le Havre convoquait cette (sainte) adresse esthétique dans son cadre urbain et mental.
> Jusqu’au 22 septembre, dans plusieurs lieux du Havre

5. Rétrospective Marcel Pagnol

Cet été, la Cinémathèque française propose de redécouvrir l’œuvre cinématographique de Marcel Pagnol en lui consacrant une rétrospective complète. De la trilogie marseillaise à ses adaptations littéraires, l’auteur provençal a bâti une œuvre intemporelle empreinte d’humanité, de pudeur et de tendresse aux avant-postes du néoralisme. À partir du 24 juillet, Carlotta ressortira en outre 10 de ses films en version restaurée dans les salles obscures.
> Du 10 au 21 juillet, à la Cinémathèque française, Paris

6. Katharina Grosse : Déplacer les étoiles

Conçue à l’origine pour le centre d’art Carriageworks à Sydney, l’installation spectaculaire de Katharina Grosse nous embarque dans un paysage féérique, sur une étoile lointaine, où l’on erre parmi des draps colorés suspendus au plafond, à 20 mètres de hauteur. Une pure expérience de vertige intérieur procédant autant de la sculpture de l’espace que de la peinture de la surface drapée.
> Jusqu’au 24 février 2025, au Centre Pompidou-Metz