Voir Feu! Chatterton ou Pixies sur scène, “Macbeth” sur les planches, des travestis sur grand écran, du mouvement en photo… Découvrez nos 8 bonnes raisons de sortir de chez vous cette semaine (en plus du retour du soleil !).
1. Pixies en concert
Double dose des Pixies, trois soirs durant, boulevard des Capucines, où le génial groupe de Frank Black rejouera ses deux derniers albums d’avant le split en 1993 et sa reformation en 2004. Soit, dans l’ordre chronologique, l’immense Bossanova (1990) et l’électrique Trompe le monde (1991). Immanquable retour vers le futur du rock américain des années 1990.
> Du 25 au 27 mars à l’Olympia, Paris
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2. Rétrospective Les travestis au cinéma
À l’occasion de la sortie de son livre, Travestissons-nous !, l’écrivain et cinéaste Noël Herpe propose une sélection de films mettant à l’honneur le travestissement au cinéma à la Cinémathèque française. Une programmation composée de comédies, de drames, de thrillers allant de Certains l’aiment chaud à Tootsie en passant par Priscilla, folle du désert ou encore Pulsions.
> Du 27 mars au 10 avril, à la Cinémathèque française, Paris
3. Mascarades, par Betty Tchomanga
Danseuse formée au Centre national de danse contemporaine d’Angers, Betty Tchomanga a notamment participé à plusieurs créations de Marlene Monteiro Freitas et Nina Santes avant de se jeter dans sa première création, en 2020, avec ce solo, Mascarades. Le socle de celui-ci, c’est Mami Wata, “figure de sirène monstrueuse, hybride et ambivalente, à la fois un mythe et une divinité vaudoue”. Une écriture gestuelle qui s’empare de la métamorphose pour dessiner l’immanence mascarade, par Betty Tchomanga.
> Mascarades, chorégraphie et interprétation Betty Tchomanga, du 21 au 26 mars, au théâtre de la Bastille, Paris
4. Feu! Chatterton au Louvre
Un an après leur résidence au cœur du Louvre et après l’annulation des trois concerts de fin de résidence, la bande d’Arthur Teboul revient dans ce cadre prestigieux pour refaire le tour de leur discographie exemplaire, dont Palais d’argile (2021) a récemment été couronné d’un disque de platine.
> Du 26 au 28 mars au Louvre, Paris
5. Macbeth, par Silvia Costa
Pour sa deuxième création à la Comédie-Française, après Mémoire de fille d’Annie Ernaux en 2023, Silvia Costa présente une adaptation de Macbeth, de Shakespeare, dans laquelle elle a souhaité isoler “ses champs de force, notamment la complexité avec laquelle le masculin et le féminin circulent dans le couple Macbeth”. Quant aux sorcières, elles occupent pour Silvia Costa “une fonction de paysage” : “Je dirais qu’elles sont l’espace. Présentes en permanence, elles incarnent les coordonnées géographiques du mal.” Porté par Julie Sicard et Noam Morgensztern, le couple meurtrier va baigner dans le sang autant que dans la forêt de symboles où les plongent leurs hallucinations.
> Macbeth, d’après William Shakespeare, adaptation et mise en scène Silvia Costa, du 26 mars au 20 juillet, à la Comédie-Française, Paris
6. Les Inrocks Super Club
Après Les Inrocks Festival 2024 à guichets fermés, Les Inrocks Super Club reviennent à La Boule Noire pour une nouvelle saison de découvertes et d’artistes émergent·es. Au programme ce mercredi, la pop alternative de Whisper, les chansons solaires de Cesar Precio (musicien chez Biche), et les mélodies électroniques d’Ethyos 440, rassemblant la bande groovy L’Éclair et DJ Laxxiste.
> Le 27 mars à la Boule Noire, Paris
7. Festival de cinéma Itinérances
Comme chaque année, le festival Itinérances est l’occasion de découvrir de jeunes artistes ainsi que de nombreux films en avant-première (ou non). Parmi la programmation cette année : Drive-Away Dolls d’Ethan Cohen, Rosalie de Stéphanie Di Giusto ou encore Bye Bye Tibériade de Lina Soualem…, les deux dernières étant également invitées du festival. À noter aussi que la rétrospective de cette 42e édition porte sur le jeu, sous toutes ses formes.
> Du 22 au 31 mars à Alès
8. L’Œil du mouvement
Pendant un mois, le travail unique du photographe français Roger Schall est mis à l’honneur à la galerie Durev. Une occasion rare de (re)découvrir son œuvre monumentale – près de 100 000 photos en tout et pour tout – concentrées sur le mouvement du corps. Des clichés parfois inédits, qui captent l’humain et son urgence quotidienne, à pied ou en voiture, sur des terrains de sport ou des défilés. Une exposition essentielle pour ne pas oublier ce génie du XXe siècle.
> Du 30 mars au 7 avril à la galerie Durev, Paris.
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