A partir de ce mardi 31 janvier, Marine Le Pen doit rembourser la somme de 300 000 euros au Parlement européen. Si elle ne respecte pas les délais, elle pourrait se voir retirer 50 % de son salaire d’eurodéputée. Deux emplois fictifs Au cœur de cette affaire, deux de ses collaborateurs parlementaires qui auraient en […]
A partir de ce mardi 31 janvier, Marine Le Pen doit rembourser la somme de 300 000 euros au Parlement européen. Si elle ne respecte pas les délais, elle pourrait se voir retirer 50 % de son salaire d’eurodéputée.
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Deux emplois fictifs
Au cœur de cette affaire, deux de ses collaborateurs parlementaires qui auraient en réalité travaillé exclusivement pour son parti. Le 9 décembre, une première lettre lui avait été envoyée concernant le cas le plus sérieux, celui de Catherine Griset. Cette dernière, assistante accréditée au Parlement européen, n’a en réalité jamais travaillé dans les locaux de l’institution. Le Parlement considère qu’elle exerçait une “activité reconnue” au siège du Front national (à Nanterre) sous l’autorité directe de Marine Le Pen. Pour ce cas, la somme totale à recouvrir se monte à environ 298 400 euros, et doit débuter le 1er février.
Le second dossier concerne son garde du corps, Thierry Légier, pour un montant de plus de 41 500 euros. Dans ce cas-ci, le remboursement débutera ultérieurement, la lettre n’ayant été envoyée qu’à la mi-janvier. Thierry Légier a perçu ces salaires en 2011 et Catherine Griset de 2010 à 2016.
Une « manœuvre » selon l’avocat de Le Pen
Fin octobre, l’avocat de Marine Le Pen Marcel Ceccaldi avait dénoncé dans cette affaire une « manœuvre » pour « gêner l’action de Mme Le Pen au Parlement européen ». Il avait ajouté :
« Comment peut-on séparer le travail d’assistant d’un député européen et ses activités auprès de la présidente d’un grand parti politique ? Les questions européennes et les questions sociétales françaises comme les flux migratoires ou l’espace Schengen sont intimement liées ».
Après le Penelopegate, la question des assistants parlementaires se fait de plus en plus envahissante pour les candidats à la présidentielle…
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