Stoppez-tout. Vous pensiez qu’en publiant sur Facebook des articles engagés, des pétitions argumentées et autres coups de gueule politiques, vous alliez convaincre vos amis de prendre parti avec vous ? C’est malheureusement inefficace. C’est ce que met en évidence un sondage réalisé aux Etats-Unis par l’entreprise d’analyse de réseaux sociaux Rantic, et relayé par Wired. Aucun […]
Stoppez-tout. Vous pensiez qu’en publiant sur Facebook des articles engagés, des pétitions argumentées et autres coups de gueule politiques, vous alliez convaincre vos amis de prendre parti avec vous ? C’est malheureusement inefficace. C’est ce que met en évidence un sondage réalisé aux Etats-Unis par l’entreprise d’analyse de réseaux sociaux Rantic, et relayé par Wired.
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Aucun effet sur les opinions de vos « amis »
Pour cette étude, 10 000 utilisateurs de Facebook, répartis de manière équitable sur tout le spectre politique, ont été interrogés. La question qui leur était posée était simple : un post Facebook les a-t-il déjà fait changer d’avis sur un sujet ? La réponse est éloquente : 94 % des républicains, 92 % des démocrates et 85 % des indépendants répondent non. La plupart d’entre eux estiment aussi que les réseaux sociaux ne sont pas des agoras propices à la discussion politique – ce qui ne les empêche pas de le faire parfois.
Slacktivisme
En revanche, il ressort de ce sondage que ces posts Facebook en forme d’apostrophes politiques ont un effet sur la perception que vos « amis » ont de vous. Les opinions politiques que vous publiez sur vos réseaux sociaux sont donc des critères majoritairement retenus par vos connaissances pour vous juger… 12 % des républicains, 18 % des démocrates et 9 % des indépendants confient même avoir déjà supprimé un « ami » Facebook en raison des commentaires politiques qu’il exprimait.
Le militantisme sur internet est parfois taxé de « slacktivisme » (littéralement, « militantisme paresseux »). Il semble donc avec cette étude que par-dessus le marché, cette forme de militantisme soit inefficace. Est-ce à dire que Nicolas Sarkozy se trompait lorsqu’il déclarait, en juin 2014 : “J’ai un million d’amis sur Facebook et je compte bien m’en servir. En plus, ça coûte zéro centime” ?
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