Pour le remplacer à la tête du conseil de surveillance de Vivendi, la maison mère de Canal +, Vincent Bolloré a tout de suite pensé à son fils Yannick.
« Merci papa ». C’est le texto qu’on imagine envoyé par Yannick Bolloré à son père Vincent, le tycoon breton et président du conseil de surveillance de Vivendi , actuellement sur le départ. Jeudi, il l’a lui-même officialisé : « C’est la dernière assemblée que je préside », a-t-il déclaré devant les actionnaires, nous apprend Le Point.
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Si Yannick, 38 ans, peut remercier son père, c’est qu’il devrait tout simplement prendre le relai à la tête du conseil de surveillance du groupe, qui comprend notamment Canal + et Universal Music. Bolloré junior n’est pas un étranger au sein de Vivendi ; il est à la tête de la banche publicitaire du groupe (Havas) depuis août 2013.
Retraite en 2022
Ce mouvement s’inscrit dans une prise de recul progressive de Vincent Bolloré au sein de l’empire familial. Lui-même n’a jamais caché son souhait de prendre sa retraite en 2022, à l’occasion du bicentenaire de l’entreprise. Il y a quelques jours, il a annoncé quitter la présidence du conseil de surveillance de Canal +. Il va être remplacé par Jean-Christophe Thiery ; Maxime Saada est lui promu président du directoire de la chaîne cryptée.
Comme le rappelle l’hebdomadaire, Vivendi traverse une période difficile, illustrée par la difficulté de la mise en place de son projet de rapprochement avec le groupe audiovisuel italien Mediaset. Le groupe est en conflit avec la famille Berlusconi, principal actionnaire, depuis sa décision de revenir sur le rachat du bouquet Mediaset Premium. Et son autre investissement en Italie, une part de 23,9 % dans l’opérateur Telecom Italia (Tim) est aussi en danger.
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