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Le gouvernement d’Édouard Philippe a fait face, mardi 31 juillet, à deux motions de censure concernant l’affaire Benalla : l’une déposée par les députés LR, l’autre par les trois groupes de gauche – socialistes, communistes et insoumis. A cette occasion, le président du groupe La France insoumise s’est fendu d’un vibrant discours de 13 minutes – qui n’a pas empêché ces deux motions d’être rejetées.
Il a commencé par ironiser sur la prise de parole d’Emmanuel Macron à ses troupes, à la Maison de l’Amérique latine, où il avait “fait applaudir l’engagement politique de monsieur Benalla à ses côtés”. “A la fin, vous verrez, il le décorera !”, s’est exclamé Jean-Luc Mélenchon, applaudi par l’hémicycle. Et d’ajouter, acerbe, qui l’affaire Benalla résultait d’une “privatisation des services de sécurité du président de la République”. Conclusion : “Quel que soit le sujet, vous n’aimez pas l’Etat ni les fonctionnaires. Vous ne croyez pas à leurs qualifications ni à leur efficacité, et vous leur préférez des bandits de rencontre.”
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