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« Dieu bénisse leur rivalité. » C’est par ces quelques mots que débute la chronique de Charline Vanhoenacker, jeudi 18 avril, dans la matinale de France Inter. Trois jours après le terrible incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’humoriste d’origine belge a choisi de tourner en dérision la « ‘course aux dons » dans laquelle se sont lancées quelques-unes des plus grosses fortunes de France.
« Quand mardi matin, la femme de Bernard Arnault a lu sur le site de Echos que ‘cette enflure de Breton de François Pinault a mis 100 bâtons sur le tapis… Bernard ! Mais réagit enfin !, imagine l’humoriste dans une savoureuse parodie. Oui bibiche, je vais donner le double, 200 millions !' ». Chez les Bettencourt, même combat : « Quoi ! Chez LVMH ils ont mis 200 patates ! Et bah chiche ! Nous aussi ! »
Charline Vanhoenacker tourne subtilement cette course à l’échalote qui se solde par un soulagement lorsque ces familles ont appris que Martin Bouygues n’avait donné « que dix millions » : « Quel salaud de gauchiste, je le savais », commente-t-elle dans l’hilarité générale du studio de la matinale la plus écoutée de France. « Si le diable s’habille en Prada, bientôt Jésus va porter du Vuitton », conclut l’humoriste.
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