Invité de l’émission C dans l’air sur France 5 consacrée ce 9 février à l’agression de Théo à Aulnay-sous-bois, Luc Poignant, policier et membre du syndicat Unité SGP Police, a commenté les relations entre les jeunes d’Aulnay et les forces de l’ordre. “ça reste à peu près convenable” Interrogé sur les insultes (“négro”, “bamboula”, “salope”) adressées […]
Invité de l’émission C dans l’air sur France 5 consacrée ce 9 février à l’agression de Théo à Aulnay-sous-bois, Luc Poignant, policier et membre du syndicat Unité SGP Police, a commenté les relations entre les jeunes d’Aulnay et les forces de l’ordre.
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« ça reste à peu près convenable »
Interrogé sur les insultes (« négro », « bamboula », « salope ») adressées à Théo par les policiers lors de son interpellation, Luc Poignant – dont le compte Facebook (public) vaut le détour à condition d’avoir le coeur bien accroché- estime tout simplement que « bamboula, ça ne doit pas se dire mais ça reste à peu près convenable ». La présentatrice de l’émission Caroline Roux l’interrompt immédiatement par un « non » ferme. Poignant rétorque alors: « Enculé de flic ça n’est pas convenable non plus« . Réponse de Caroline Roux: « Dans les deux sens ça n’est pas convenable« . « D’accord, mais c’est la conversation qu’il y a entre les deux, c’est ça le problème » assène-t-il pour clore la discussion.
https://twitter.com/Freezze/status/829743814889844737
Le 2 février, Théo, 22 ans, se fait interpeller par des forces de l’ordre à Aulnay-sous-bois. « Je me mets contre le mur, tranquillement, et là un des policiers vient et m’assène un coup. (…) J’étais de trois-quarts, je voyais ce qu’il faisait derrière moi. Je l’ai vu avec sa matraque: il me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement. Je suis tombé sur le ventre, j’avais plus de force, on dirait que mon corps m’avait laissé » a-t-il notamment relaté depuis son lit d’hôpital.
Ensuite, les policiers, en dépit du sang versé par la blessure, l’ont forcé à monter dans leur voiture pour le conduire au commissariat, alors qu’il titubait : “J’avais du mal à marcher, je n’étais même pas moi-même. Je croyais que j’allais mourir, je marchais mais parce qu’ils me tenaient bien”. Les insultes ne cessent pas dans le transport, alors qu’il souffre le martyr : “espèce de salope”, “bamboula”….
Théo a 60 jours d’ITT.
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