La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a montré de la manière la plus claire son désaccord avec Trump, le 4 février, lors du discours de l’Union.
C’est un symbole fort. Ce 4 février, alors que Donald Trump venait d’achever son discours de l’Union [cérémonie durant laquelle le président américain présente son programme pour l’année en cours devant la Chambre des représentants et le Sénat, ndlr], et que la cheffe démocrate Nancy Pelosi, comme c’est de tradition, se trouvait derrière lui, elle a déchiré son discours. Par ce geste ostensible, elle a marqué son désaccord et le caractère irréconciliable de leurs points de vue. A la sortie, quand un journaliste l’a interrogée sur ce geste, elle a simplement affirmé : “Parce que c’était la chose la plus courtoise à faire, par rapport aux alternatives.”
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Snobée par Trump quelques instants plus tôt
Nancy Pelosi s’est aussi, quelque part, vengé de l’affront qu’elle avait subi quelques instants plus tôt. En effet, en rupture avec l’étiquette, Donald Trump avait volontairement ignoré la main tendue de la présidente de la chambre des représentants lors de son arrivée pour le discours devant la Chambre et le Sénat au grand complet.
WATCH: President Trump arrives to deliver his State of the Union address and appears to avoid shaking hands with Speaker Nancy Pelosi. #SOTU pic.twitter.com/Xe11aGODfJ
— NBC News (@NBCNews) February 5, 2020
As he walked to the podium for his address, President Trump did not shake Speaker Nancy Pelosi's hand, although it was unclear whether it was an intentional snub https://t.co/UOJyqNXas1 pic.twitter.com/hxW5J0LKib
— The Washington Post (@washingtonpost) February 5, 2020
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Pour rappel, Nancy Pelosi et Donald Trump sont en guerre depuis qu’elle a déclenché la procédure d’impeachment contre le président américain. La Maison Blanche a réagi au geste de Nancy Pelosi en regrettant qu’elle ait ainsi “déchiré” les personnes citées dans le discours, dont un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, et la famille de Kayla Mueller, tuée par les jihadistes du groupe Etat islamique en Syrie.
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