« Indigné, et en colère », le journaliste Fabrice Arfi s’est fait le porte-parole de la rédaction de Médiapart ce 8 novembre sur le plateau de Quotidien. En cause : la Une de Charlie hebdo cette semaine, qui caricature le patron du pure-player, Edwy Plenel, en lui reprochant d’avoir volontairement ignoré les soupçons de viols qui pesaient sur Tariq Ramadan. « Qui a publié une seule enquête sur les soupçons d’agression sexuelle et de viol [concernant Tariq Ramadan, ndlr] ? Quand on publie des informations, on nous dit : ‘vous n’avez pas de preuve’. Quand on ne publie pas une information, on nous dit : ‘vous aviez les preuves, vous ne les avez pas publiées’. […] C’est kafkaïen! », a-t-il défendu l’ors d’une interview qui mérite d’être vue en intégralité.
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Le responsable du pôle « Enquêtes » de Médiapart en profite pour répondre à Manuel Valls, qui accuse Edwy Plenel (et Les Inrocks au passage) de « complicité » avec l’islamologue ultraconservateur (à partir de 2 min 40) : « Je trouve hideux qu’on utilise des accusations de viol pour régler des comptes éditoriaux, idéologiques et politiques. C’est marcher sur les victimes. Manuel Valls à main gauche n’a pas de problème à vendre des armes à l’Arabie Saoudite, et à main droite dit que Médiapart a protégé des viols. Quelle est la base factuelle pour dire ça? »
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