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C’est ce qu’on appelle un début de lâchage. Ce 12 juillet, après de nouvelles révélations embarrassantes sur François de Rugy (visé par plusieurs articles de Mediapart pour ses dîners fastueux et la rénovation de son appartement de fonction sur fonds publics), le secrétaire d’Etat Gabriel Attal a déploré les effets de cette affaire sur l’image des politiques. “Quand on est un jeune engagé en politique, ça fout un peu les boules de se dire que ça alimente l’idée que tous les politiques se gavent aux frais du contribuable, alors que ce n’est pas le cas”, déclare-t-il sur France Inter.
Ce même matin, le député de Paris Benjamin Griveaux, candidat LREM à la mairie de Paris, a estimé sur France 2 que cette affaire donne “une image terrible” des hommes politiques alors que le gouvernement “demande des efforts”. La défense de François de Rugy sur BFM, où il est apparu au bord des larmes, ne semble pas suffire à convaincre, même dans son propre camp.
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