L’adolescente de 16 ans, qui a tenu des propos très violents vis-à-vis de l’islam dans une story Instagram, avant d’être menacée de mort et harcelée au point d’être déscolarisée, était dans Quotidien le 3 février.
Ce 3 février, une jeune fille de 16 ans était invitée sur le plateau de Quotidien, sur TMC. Tout a commencé le 18 janvier. Ce jour-là, Mila publie une vidéo sur Instagram, dans laquelle elle tient des propos violents envers l’islam, affirmant “déteste [r] la religion” musulmane. Et elle ajoute : “Votre religion, c’est de la merde. Votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci, au revoir”.
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Investigations toujours en cours
A la suite de cela, la jeune fille a fait l’objet d’un grave cyberharcèlement, de menaces de mort et de viol, et a dû être déscolarisée. Une enquête ouverte à son encontre pour “provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou à une religion déterminée” a été classée sans suite. En revanche, des investigations pour “menaces de mort, menace de commettre un crime, harcèlement et usage de l’identité ou de données d’identification d’autrui en vue de porter atteinte à la tranquillité et à l’honneur” sont toujours en cours.
Mila est notre invitée dans #Quotidien pour sa seule et unique interview. pic.twitter.com/cZ1VqObHrR
— Quotidien (@Qofficiel) February 3, 2020
“Il fallait que je montre une image différente”
Pour la première fois, ce 3 février, alors que la classe politique se divise sur l’affaire Mila, elle a pris la parole publiquement. “Il fallait que je montre une image différente que la fille sur cette vidéo. Et je me suis dit que ça ne ferait pas plus de mal d’être à la télévision”, explique-t-elle à Yann Barthès. Elle affirme ne pas regretter ses propos, et revendique sa liberté de blasphémer, tout en distinguant bien la religion des individus qui la pratiquent : “Je ne regrette absolument pas mes propos. Je n’ai pas à me cacher pour cette raison.”
Elle admet cependant qu’elle “aurait dû argumenter”, et regrette sa “vulgarité”, mais elle ne “s’était pas rendu compte de l’ampleur que cela pouvait prendre” sur les réseaux sociaux. A la fin de cette interview, elle réaffirme : “Il y a une différence entre une religion et des personnes. Ceux qui ne font pas la différence sont débiles. Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée, mais je m’excuse, un petit peu, pour les personnes que j’ai pu blesser et qui pratiquent leur religion en paix”.
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