Dans Quotidien, le 22 avril, une famille de quatre personnes logée dans un appartement exigu en Seine-Saint-Denis a témoigné de la manière dont elle vit le confinement.
Pour certains, le confinement peut être une occasion de se plonger dans la contemplation et la méditation. Pour d’autres, c’est une épreuve sévèrement plus difficile, notamment pour les familles qui vivent dans des appartements très exigus. C’est le cas de cette famille qui a invité l’équipe de Quotidien à entrer chez elle, pour voir dans quelles conditions ses membres vivent. C’est en Seine-Saint-Denis, département populaire où de nombreuses personnes continuent de travailler en première ligne, et où “la part des logements en suroccupation et le parc privé potentiellement indigne y sont respectivement 6 et 2,5 fois plus élevés” qu’en France métropolitaine, comme nous le confiait Thomas Porcher.
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🗣️ « Pour l’instant, on tient le coup »
👉🏻Immersion dans le petit appartement d’une famille de Seine-Saint-Denis en pleine période de confinement ⬇️@Polgasnier#Quotidien pic.twitter.com/BUlAW12oNB
— Quotidien (@Qofficiel) April 22, 2020
“Pour l’instant, on tient le coup”
Ici, un couple vit dans avec ses deux enfants dans des pièces toutes petites, où l’on ne tient souvent pas à deux. “Pour l’instant, on tient le coup”, témoigne l’homme qui habite dans cet appartement, compréhensif vis-à-vis des mesures sanitaires, mais visiblement assez abattu. “Celles et ceux qui sont confiné·es dans des espaces domestiques très restreints ressentent encore plus terriblement que les autres le repli dans leur logement”, rappelait aux Inrocks le sociologue Bernard Lahire.
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