Les primaires républicaines et démocrates pour la désignation des candidats à l’élection présidentielle américaine continuent de plus belle. Deux Etats étaient appelés à voter mardi 8 mars : le Mississippi et le Michigan – plus l’Idaho et Hawaï pour les sympathisants républicains. Si Donald Trump continue de tracer son chemin en tête et a remporté le plus […]
Les primaires républicaines et démocrates pour la désignation des candidats à l’élection présidentielle américaine continuent de plus belle. Deux Etats étaient appelés à voter mardi 8 mars : le Mississippi et le Michigan – plus l’Idaho et Hawaï pour les sympathisants républicains. Si Donald Trump continue de tracer son chemin en tête et a remporté le plus grand nombre de voix à Hawaï, dans le Michigan et dans le Mississipi, la course a connu un rebondissement plutôt inattendu du côté des démocrates.
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En effet, c’est Bernie Sanders qui a remporté l’Etat du Michigan, à la surprise générale, si l’on en croit l’analyse du New York Times. Selon le quotidien, le camp Clinton comptait sur une défaite du candidat indépendant avant les primaires du Missouri, de l’Illinois et de l’Ohio, des Etats qui font partie, comme le Michigan, de ce qui est communément appelé la « Rust Belt » (littéralement « ceinture de rouille »). Ce nom fait référence au passé industriel très important de cette zone du nord-est des Etats-Unis, aujourd’hui frappée par un chômage élevé qui voit un nombre non négligeable de ses habitants partir. Cette victoire est donc importante pour le candidat Sanders qui devait prouver que sa candidature était encore valable. La primaire démocrate se voit ainsi relancée.
La distance qui sépare Bernie Sanders de Hillary Clinton est cependant importante. La candidate, qui a accumulé 760 délégués en tout au terme des primaires du 8 mars et remporté l’Etat du Mississipi avec plus de 83% des voix, conserve sa première place. Elle peut aussi compter sur le soutien de la grande majorité des 712 « super » délégués, des cadres du parti démocrate qui ne sont pas désignés lors des primaires mais dont la voix compte autant que celle des délégués « normaux ». Comme le fait remarquer le New York Times, les super-délégués peuvent changer leur suffrage à n’importe quel moment. Mais pour l’instant, Hillary Clinton a un avantage non négligeable.
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