Le média “Vice” n’a toujours pas réussi à trouver de nouvel acheteur, selon des informations relayées par le “New York Times”. Si la situation persiste, le groupe, qui a déjà fermé sa filiale “Vice France” en février 2022, devra s’annoncer en faillite dans les prochains jours.
Seulement quelques semaines après la fermeture de son antenne française, la situation délicate de Vice Media ne s’est pas arrangée. Le New York Times a en effet révélé ce lundi 1er mai que le groupe n’aurait toujours pas trouvé de nouvel acheteur selon “deux personnes ayant connaissance de cette opération”. Si cette recherche n’aboutit pas, Vice devra déposer le bilan dans les prochaines semaines.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La situation n’est pourtant pas perdue. “Plus de cinq entreprises ont exprimé un intérêt à l’acquisition de Vice”, explique le New York Times, qui précise que “les chances sont de plus en plus minces”, en s’appuyant une nouvelle fois sur des sources internes.
Quel avenir ?
Une faillite ne signifierait pas forcément la fin de Vice. En effet, le média, qui valait 5,7 milliards de dollars en 2017, pourrait voir son plus grand débiteur prendre le contrôle du groupe, à savoir Fortress Investment Group. Ce fonds d’investissement basé à New York pourrait ainsi acquérir Vice, qui continuerait de fonctionner normalement lors de l’opération.
Pour rappel, Vice a été créé à Montréal en 1994 comme un magazine punk centré sur la culture urbaine et indépendante, traitant également de sujets de société plus engagés. Dans les années 2000, le groupe Vice Media s’est ensuite diversifié sur Internet et en vidéo, ainsi qu’à la télévision.
{"type":"Banniere-Basse"}