Bonne nouvelle pour les hipsters à fixie, les cadres à Vélib et tous ceux qui utilisent leurs mollets pour rejoindre leur lieu de travail: la loi devrait imposer aux employeurs de prendre en charge le trajet domicile-travail à vélo. Soucieux de développer le “moyen de transport le moins polluant du monde”, les députés ont fini […]
Bonne nouvelle pour les hipsters à fixie, les cadres à Vélib et tous ceux qui utilisent leurs mollets pour rejoindre leur lieu de travail: la loi devrait imposer aux employeurs de prendre en charge le trajet domicile-travail à vélo.
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Soucieux de développer le “moyen de transport le moins polluant du monde”, les députés ont fini par inclure cette disposition dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (n° 2015-992 du 17 août 2015), malgré dans un premier temps les réticences de Ségolène Royal, elle-même !
La loi précise “L’employeur prend en charge (…) tout ou partie des frais engagés par ses salariés se déplaçant à vélo ou à vélo à assistance électrique entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail, sous la forme d’une ‘indemnité kilométrique vélo’”
Un montant pas encore fixé
Cette disposition est notamment le résultat d’une étude de 2014 sur les impacts d’une aide financière pour les cyclistes. Cette expérimentation qui a porté sur plus de 8 000 salariés, répartis dans 18 entreprises volontaires, a montré une hausse de 50 % de l’usage du vélo pour les déplacements domicile-travail, grâce à l’établissement d’une indemnité de 0,25 €/km.
Cette indemnité, dont le montant n’est pas encore fixé, pourra être cumulée avec le remboursement de l’abonnement transport si le salarié prend son vélo pour rejoindre une gare ou une station. Le nouveau dispositif s’appliquera rétroactivement au 1er juillet 2015.
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