Prise au cœur d’une polémique suite à l’échange de samedi dernier avec Najat Vallaud-Belkacem, la chroniqueuse de l’émission On n’est pas couché, Vanessa Burggraf, s’est exprimée dans TéléObs.
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« Mea culpa »
Elle revient dans un premier temps sur la soirée de samedi 20 mai face à l’ancienne ministre de l’Education, qui l’a accusée de relayer des fake news :
« Si j’ai commis une erreur, elle relève de l’imprécision. Je n’ai pas souligné que cette réforme de l’orthographe datait de 1990, et je lui en ai fait endosser la paternité. Mea culpa. »
Avant de poursuivre, critiquant la position de l’ancienne ministre : « Elle venait de lâcher son ministère, c’était l’occasion de faire un bilan et de répondre aux attaques dont elle a été victime. Elle a fermé le débat en utilisant le terme de ‘fake news' ». Elle a par la suite précisé qu’elle « ne s’exprimait pas pour régler de comptes » et « respectait les façons dont elle [Najat Vallaud-Belkacem] avait gravi les échelons de la méritocratie ».
Elle livre ensuite son analyse du terme « fake news » pour TéléObs, qui relève selon elle d’un « langage Trumpien » :
« Qu’est-ce qu’une ‘fake news’ sinon une information construite et mensongère ? Or, cette réforme a bien existé (…) Par qui ce terme est-il utilisé matin, midi et soir ? Donald Trump. ‘Fake news’, c’est du vocabulaire ‘trumpien’. »
« Je ne me situe ni à droite, ni à gauche »
Vanessa Burggraf aborde dans cette longue interview plusieurs autres sujets de débats, à commencer par la comparaison faite par certains internautes entre elle et Eric Zemmour, jadis chroniqueur dans l’émission :
« Alors, là, il faut arrêter le délire (…) Je ne me situe ni à droite, ni à gauche, je ne suis pas une dogmatique, je n’ai pas une vision idéologique des choses. J’essaie d’observer la plus grande neutralité possible même si aucun journaliste, de par les questions qu’il pose, ne peut être neutre (…). Les réseaux sociaux sont d’une violence inouïe. C’est juste de la folie, il faudra un jour s’interroger sur ce média. Ceux-là même qui m’accusent de « fake news » passent leur temps à les relayer. »
« Philippe Poutou riait lui aussi. Il aurait suffi d’un plan sur lui »
A propos de l’accusation de « mépris de classe » qui l’avait visée suite au passage de Philippe Poutou sur le fauteuil de l’émission, au cours duquel elle avait eu un fou rire en évoquant l’interdiction des licenciements, elle déclare :
« On arrivait au bout de trois heures d’émission : tout le monde était rincé. Philippe Poutou est arrivé à froid. C’est lorsqu’on débarque à jeun dans un dîner où les gens ont un peu bu. Bref, je formule mal ma question (…) Je vois Laurent qui se marre et je pique un fou-rire. Ce que les spectateurs n’ont pas vu à l’image c’est que Philippe Poutou riait lui aussi. Il aurait suffi d’un plan sur lui. (…) Tant pis pour moi, je n’avais qu’à pas me taper un fou-rire et ça me servira de leçon. Il a tiré son épingle du jeu, très bien. Mais il revient. Est-ce que je reviens, moi, à un dîner où soi-disant on me méprise ? Non, je n’y vais pas. Visiblement, il n’a pas vécu le mépris de façon si terrible que ça. »
Souvent insultée sur les réseaux sociaux, Vanessa Burggraf déclare avoir regretté de regarder à ses débuts l’émission jusqu’à deux heures du matin et de consulter Twitter. Elle est depuis détachée du réseau social, avec seulement un tweet depuis le 3 mars, relatif à la polémique de samedi dernier et visant à rappeler le rôle de Najat Vallaud-Belkacem sur la réforme…
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