C’est l’un des dommages collatéraux de la surmédiatisation du livre Bienvenue Place Beauvau, paru le 23 mars, relaté par Le Parisien ce matin. Outre la supposée existence d’un “cabinet noir” à la solde de François Hollande, les trois auteurs (Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé) relatent un déjeuner avec Jacques Méric, le patron de […]
C’est l’un des dommages collatéraux de la surmédiatisation du livre Bienvenue Place Beauvau, paru le 23 mars, relaté par Le Parisien ce matin. Outre la supposée existence d’un « cabinet noir » à la solde de François Hollande, les trois auteurs (Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé) relatent un déjeuner avec Jacques Méric, le patron de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP). Cet homme, qui dirige 26 000 hommes sur le terrain est tenu au courant à la minute de chaque affaire sensible.
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Un SMS commun à plusieurs journalistes ?
Or, quelques minutes après cette agape, les trois journalistes – ainsi que d’autres journalistes, sans que l’on sache s’ils étaient présents au déjeuner ou non – reçoivent, selon leurs explications de la page 127 du livre, la nouvelle que le fils de Valérie Pécresse vient d’être arrêté avec 4 grammes de cannabis et qu’il a été placé en garde à vue. « Un des collaborateurs de Claude Bartolone, le président socialiste de l’Assemblée nationale, est en train de faire le tour de ses contacts journalistes pour les mettre au courant de l’interpellation », poursuivent alors les auteurs pour expliquer le contexte de la réception de ce SMS. C’est finalement le site BuzzFeed qui sort l’info. Comme pour l’affaire du « cabinet noir », les auteurs semblent une fois de plus flirter avec le soupçon et le sous-entendu.
« Victime d’une tentative de déstabilisation savamment orchestrée »
Valérie Pécresse semble avoir pris connaissance de ce déroulement des faits à la lecture du fameux livre. Elle a annoncé, sur sa page Facebook, sa volonté de déposer plainte contre X, à titre personnel et se dit « victime d’une tentative de déstabilisation savamment orchestrée ».
« Si les faits sont avérés, nous voulons savoir comment, aussi rapidement, une information dont la diffusion est encadrée par le Code de procédure pénale se retrouve en possession d’un responsable politique », a expliqué son avocat.
Interrogé par le quotidien, l’entourage de Claude Bartolone assure n’avoir « jamais eu connaissance des faits relatés dans cet ouvrage, et n’a d’ailleurs jamais eu aucun propos concernant cette affaire. »
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