Valérie Pécresse a annoncé jeudi 15 décembre que la région Ile-de-France arrêtait de subventionner les études sur le genre, les inégalités et les discriminations. « Traditionnellement, la région soutient des Domaines d’intérêt majeur (DIM) en matière de recherche. Des sciences dures principalement mais aussi le genre depuis 2006, à l’initiative d’un élu vert, Marc Lipinski, convaincu de l’innovation de ce champ », relate Libération.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
« S’ils avaient voulu présenter un projet de recherche, ils auraient été sélectionnés »
Ces bourses ont en effet un certain coût. Près de 90 d’entre-elles ont été financées pour un montant global de dix millions d’euros, en dix ans. Une mesure en continuité avec son discours puisque durant sa campagne des régionales, Valérie Pécresse avait promu « l’égalité homme-femme (…) mais pas l’indifférenciation des sexes ». « On ne subventionnera pas la théorie du genre », avait-elle martelé. Mais ces bourses ne vont pas disparaître totalement, comme l’explique Libération.
La présidente de région mise sur d’autres Domaines d’intérêt majeur (DIM) : ils concerneront l’islam et les islamismes en Ile-de-France. « On a voulu aller sur des projets de ruptures nouveaux. Avec des porteurs de projets souvent jeunes, qui représentent l’avenir de la recherche en France », a expliqué Valérie Pécresse lors de la séance plénière, admettant que certains candidats « n’avaient pas été sélectionnés alors qu’ils avaient l’habitude de l’être », relate RTL. Comme justification, la présidente de région a assuré que les chercheurs sur le genre n’avaient pas postulé pour ces nouveaux DIM : « S’ils avaient voulu présenter un projet de recherche, ils auraient été sélectionnés », a-t-elle déclaré.
{"type":"Banniere-Basse"}