Tatyana Fazlalizadeh, peintre/photographe et fondatrice du mouvement “Stop Telling Women to Smile” élargit son projet contre le harcèlement de rue, au Mexique. Originaire de Brooklyn, Tatyana Fazlalizadeh lance une série de portraits en 2012 qu’elle placarde sur les murs de plusieurs villes des États-Unis. Accompagnés de messages forts comme “mon nom n’est pas bébé” ou “je ne […]
Tatyana Fazlalizadeh, peintre/photographe et fondatrice du mouvement « Stop Telling Women to Smile » élargit son projet contre le harcèlement de rue, au Mexique.
http://www.youtube.com/watch?v=9Eu8pmfejXQ
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Originaire de Brooklyn, Tatyana Fazlalizadeh lance une série de portraits en 2012 qu’elle placarde sur les murs de plusieurs villes des États-Unis. Accompagnés de messages forts comme « mon nom n’est pas bébé » ou « je ne suis pas ta propriété ». Grâce à cette opération, ces dessins de femmes contre le harcèlement de rue prennent enfin racine à l’étranger. C’est donc à Mexico que l’artiste décide de s’installer, un lieu loin d’être choisi au hasard. Dans l’un des pays où les violences contre les femmes seraient les plus élevées au monde, des Mexicaines ont elles aussi voulu se faire entendre auprès de cette communauté qui ferme trop souvent les yeux sur la situation. En effet, selon le dernier rapport des Nations-Unies daté de 2010, 44 % des femmes au Mexique ont déjà subi une forme de violence sexuelle, de l’attouchement au viol.
Pendant 6 jours à Mexico, au côté de la productrice Anna Holmes, Tatyana Fazlalizadeh recueille 76 témoignages filmés. Étudiantes, mères, politiciennes, membres de la police (parfois des hommes) racontent le harcèlement de rue auquel ils ont été confrontés. « Les gens m’ont demandé : « vous est-il arrivé une chose marquante pour que vous décidiez de commencer ce projet? » Et il n’y en avait pas. C’est le simple fait que cela arrive tout le temps », résume la militante. En parallèle, elle hisse sur les remparts de la capitale le portrait de nombreuses femmes pour répondre à ses détracteurs. Pour découvrir toutes les vidéos du projet, rendez-vous sur le site du magazine Fusion.
{"type":"Banniere-Basse"}