La semaine dernière, les autorités londoniennes annonçaient qu’ils retiraient la licence d’Uber. Le motif ? La société aurait manqué à ses “responsabilités”, selon l’autorité des transports de la capitale anglaise, Transport for London (TFL). “Uber Londres n’est pas apte à détenir une licence d’opérateur privé” affirme le TFL. L’autorité reproche à l’entreprise “un manque de responsabilité […]
La semaine dernière, les autorités londoniennes annonçaient qu’ils retiraient la licence d’Uber. Le motif ? La société aurait manqué à ses « responsabilités », selon l’autorité des transports de la capitale anglaise, Transport for London (TFL).
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« Uber Londres n’est pas apte à détenir une licence d’opérateur privé » affirme le TFL. L’autorité reproche à l’entreprise « un manque de responsabilité d’entreprise sur un certain nombre de sujets qui ont des conséquences potentielles sur la sûreté et la sécurité du public ».
« Nous avons parfois mal fait les choses »
Sur le coup, Uber Londres a plutôt mal réagi en déclarant que la capitale anglaise n’était pas un lieu fertile pour le développement des entreprises high-tech. Mais lundi 25 septembre, le nouveau directeur de Uber, Dara Khosrowshahi a apaisé les choses en reconnaissant que Uber devait améliorer certains points. Depuis, une pétition en ligne pour garder les chauffeurs Uber dans les rues de Londres a récolté près de 800 000 signatures, mettant ainsi le maire de la ville, Sadiq Khan, dans une position délicate.
Dans une lettre ouverte publiée dans le journal Standard, Dara Khosrowshahi a déclaré : « Alors qu’Uber a révolutionné la façon dont les gens se déplacent dans les villes du monde entier, il convient aussi de reconnaître que nous avons parfois mal fait les choses. Au nom de toute l’équipe Uber, je m’excuse pour les erreurs que nous avons commises. »
Un marché des plus juteux
A partir du 30 septembre prochain, Uber devait être exclu du marché londonien, du moins pour les cinq prochaines années. Mais la plateforme de chauffeurs à la demande à déjà annoncé son souhait de faire appel de cette décision, et pourra ainsi continuer à opérer tant que les procédures judiciaires ne seront pas terminées. Avec près de 40 000 chauffeurs et 3,5 millions de clients enregistrés, Londres constitue l’un des marchés les plus importants d’Uber.
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